Voyage à Prague : première journée

Lorsque mon réveille sonne ce samedi matin, il est 4h et je n’ai pas beaucoup dormi. La veille au soir, j’étais au repas de noël de mon entreprise et je ne me suis couchée que vers 1h du matin. Pourtant, je trouve la force de me préparer, de ranger mes dernières affaires et à 5h nous sommes dans les rues sombres et froides de Dublin à la recherche d’un taxi. Sur la route de l’aéroport, une musique énervante de noël nous empêche de dormir complètement. A 6h30, notre avion Ryanair part à l’heure et je m’endors jusqu’à l’atterrissage. Nous voilà à Prague.

On est encore un peu fatigué et perdu dans l’aéroport vide de ce samedi matin. On mange un chausson aux pommes Mac Donald, et on remonte à nouveau dans un taxi. Le centre ville n’est pas tout proche et ce n’est qu’après 20 min qu’on arrive enfin devant notre hôtel.

Nous sommes dans une grande rue assez vide. Plusieurs hôtels se succèdent, le notre s’appelle hôtel Raffaello. Dans la salle d’accueil, un peu vieillotte mais confortable, on nous explique qu’il est trop tôt pour prendre la chambre (ce que je savais déjà) mais on nous tend une grosse clef pour qu’on puisse aller déposer nos bagages en bas. On récupère quelques vêtements chauds et on laisse le gros sac dans un petit cagibis, puis nous voilà à nouveau dans la rue. Il est midi, il fait très froid, nous sommes à Prague…

Prague

Le centre ville est accessible à pied, après seulement 5 minute, nous nous trouvons devant l’imposant musée Narodni aux murs noircis par la pollution. La grande avenue Vaclacske s’étend devant nous et nous marchons le long de ses nombreuses boutiques. C’est l’avant dernier week-end avant noël et la rue est très animée. Les bijouteries et boutiques de cristal qui, nous nous en apercevront plus tard, abondent dans la ville, se succèdent toutes plus alléchantes les une que les autres. Au bout de la rue, un petit marché de noël où l’on repère déjà certain cadeaux que nous pourront ramener.

On continue un peu au hasard, ne prenant pas le temps de regarder le plan, cherchant plus ou moins un endroit pour se poser et prendre notre repas de midi. Ce sera le restaurant « Marie Thérèse » qui attirera notre attention, plat chaud et alléchant à des prix plus que raisonnables. Nous sommes d’ailleurs étonnés de l’aspect huppé de l’intérieur du restaurant. Nous n’avions vu que la carte à l’extérieur puis sommes descendus par un long escalier jusque dans la salle. En bas, nous attendait une vieille dame parlant l’allemand qui a pris nos manteaux pour les ranger au vestiaire. Puis un homme un peu bedonnant, entre deux ages, nous installe à notre table. Tout fait très distingué et, en même temps, un peu démodé. La nourriture n’est pas exceptionnelle, mais les plats chauds pragois sont tout de même bien revigorants. Assis, bien au chaud, dans cette salle confortable, nous prenons le temps d’étudier un peu plus la carte pour retrouver le chemin du vieux centre que nous n’avons pas encore vu.

Prague

Quand nous sortons, le froid est encore plus mordant qu’avant. Nous rejoignons alors la place Staromestske, cœur vivant de la ville et aujourd’hui grouillant de monde. Le marché de noël bat son plein, et pour voir la statue de Jan Hus, protestant réformateur brûlé vif pour ses convictions et symbole de l’identité pragoise, nous devons monter sur une estrade pleine de monde. Il est presque dommage d’avoir déjà mangé de n’avoir plus faim quand on arrive ici, tant les différents stands de nourritures à emporter sont alléchants. Que ce soit dans le sucré que dans le salé, tout donne envie de manger : saucisses grillées dans différents pains, galettes salées diverses,beignets sucrées à la cannelle, fruits au chocolat, marrons grillés, pain d’épices etc. Transi par le froid, nous nous contentons d’un vin chaud pour Sébastien, et d’un thé pour moi. Nous faisons plusieurs fois le tour de cette place, marchons dans les rues alentour, prenons diverses photos des bâtiments baroques colorés qui peuplent le centre.

PragueFatigués, nous prenons ensuite le chemin de notre hôtel, mais nous nous perdons et finissons par longer le large fleuve Vltava qui traverse la ville. On passe devant « la maison qui danse », puis quittons le fleuve pour rejoindre notre hôtel. En chemin, on visite la crypte de l’église Saints-Cyrille-et-Méthode dans la quelle des résistants pragois se sont cachés durant la deuxième guerre mondiale avant de se faire traquer par les nazis et de mourir dans la crypte même.

On rejoint enfin notre hôtel où nous pouvons découvrir notre chambre. Nous avons la bonne surprise de voir que, par manque de chambre double, nous avons été upgradé gratuitement dans une chambre plus grande. Et c’est donc un véritable appartement que nous découvrons, avec un salon et une kitchenette, une salle de bain dans l’entrée, la chambre en mezzanine et une autre salle de bain dans la chambre… C’est beaucoup plus d’espace que ce dont nous avons besoin, mais on profite du confort… D’ailleurs, épuisé par notre nuit trop courte et notre journée de ballade dans la ville, on ne tarde pas à s’endormir pour une agréable sieste.

Prague Lorsque l’on se réveille, vers 18h, il est l’heure de se préparer pour ressortir manger. A nouveau, on se recouvre de pulls et de manteaux et on affronte le froid hivernal des rues de Prague.

Prague On a décidé de prendre le métro, la station est juste devant l’hôtel. Notre première tentative est infructueuse, on ne comprend rien à la machine à billets et nous n’avons pas de monnaies sur nous. A la station suivante, nous sommes plus chanceux et arrivons à acheter des billets qui nous dureront tout le séjour. Cependant, on loupe la station et sommes obligé de faire demi tour : il faut croire que Dublin n’a pas eu une bonne influence sur notre expérience parisienne, nous ne sommes plus capable de prendre le métro correctement… Enfin arrivé à notre point de chute, on se dirige vers le restaurant que j’ai repéré dans notre guide « un grand week-end à Prague ». C’est plus une taverne qu’un restaurant, elle se trouve au sous sol de la « maison municipale », magnifique bâtiment art nouveau qui sert de salle de concert. Nous sommes dans une grande salle conviviale décorée de céramique. Assis sur une large table de bois, on nous sert des apéritifs locaux puis nous buvons une soupe chaude suivi d’un goulasch traditionnel, bien agréable dans l’hiver glacial. On quitte ensuite le restaurant et traversons à nouveau la rue Celetna qui relie la place de la république à la place Staromestske. La bas, sur le marché de noël qui se vide on achète des Trdelnik, délicieux beignets formés d’une pâte enroulée autour d’un gros tube de métal puis roulée dans le sucre, les amandes et la cannelle avant de griller au dessus d’un feu. Puis on traverse la grande avenue commerçante qui marque la fin du centre ville et rentrons dans notre hôtel pour une nuit de sommeil méritée.

Prague

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Voyage en Andalousie : Nerja

Nous quittons donc notre petit paradis des montagnes pour descendre quelques kilomètres au sud sur la côte andalouse. La mer se dessine sous un ciel gris (le seul du séjour), découpée d’immeubles et de routes, urbanisation à tout va.

Nerja

Nous sortons de l’autoroute et rejoignons le centre de Nerja où l’on finit par trouver un parking après de nombreux errements et demi-tours dans les minuscules rues. Notre hôtel donne sur le « balcon de l’Europe », place principale de la ville, animée et piétonne. Après avoir déposer les bagages dans la chambres, re-garer la voiture plus loin etc., direction la plage !

Le balcon de l’Europe est une grande esplanade qui s’avance naturellement vers la mer. Des deux côtés, des escaliers mènent à de petites plages de sable gris balayées par les vagues. Je suis déjà venue à Nerja, et je me rappelle très bien la mer particulièrement agitée qui y sévit. Je ne suis pas déçue, voilà longtemps que je ne m’étais pas baignée dans une mer aussi forte ! Les courants surpuissants nous poussent hors de l’eau et il faut littéralement se battre contre les vagues. Au bout d’un moment, on est tout simplement éjecté et l’on s’écroule sur le sable avec le sentiment d’être passer à la machine à laver. Certains touristes distraits se retrouvent parfois balayé par une vague alors qu’ils bronzaient tranquillement au soleil sur leur serviette.

Nerja

On reste longtemps sur la plage, retournant plusieurs fois dans l’eau et se lançant même dans la construction d’un château-barrage pour essayer de contrer les vagues.

Le soir, après s’être lavé du sable et du sel qui nous collent à la peau et envahissent déjà notre chambre, on ressort. C’est encore une nouvelle ambiance, bien différente de celles de villes comme Grenade ou Cordoue ou de celle des villages isolées des Alpujaras. On est ici dans une station balnéaire, tout est animé et plein de touristes. Les boutiques sont ouvertes jusqu’à minuit, les rues grouillent de monde. Comme la plupart des touristes sont britanniques – certain possèdent même des résidence secondaire dans les quartier de la ville – l’originalité de la cuisine s’en ressent fortement. Les plats sont stéréotypés et multinationaux, ils ne ressemblent en rien les délicieux tapas que l’on pouvait trouver à Cordoue. Pour arranger le tout, les quelques spécialités sont évidemment à base de poisson et de fruits de mer – ce dont je ne mange pas. Après avoir beaucoup chercher, on choisit un restaurant plutôt médiocre. On termine la soirée par une coupe de glace face à la mer. Sous l’esplanade, on ne voit que l’écume blanche des vagues sur la mer noire.

Nerja Le lendemain, on trouve grâce au guide du routard un petit café au coin d’une rue où l’on peut se régaler de chocolate con churros qui nous sert de petit déjeuner. On profite ensuite un peu de la plage, aujourd’hui le ciel bleu est revenu et la mer est plus calme. Quand la fin de la matinée approche, l’heure vient pour nous de nous lancer dans l’expédition que nous avons prévu. En effet, notre hôte des Alpujaras nous avait parlé d’une balade dans une rivière à Nerja, et comme on aime beaucoup les rivières, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! La veille, on a récupéré à l’office du tourisme un petit guide de cette balade et on s’est même acheté des chaussures spéciales.

On tournicote un peu dans la ville à voiture, avant de trouver cette espèce de chemin partant d’un terrain vague décrit sur notre prospectus. On remonte à voiture le long d’une rivière asséchée et déserte. A côté d’une sorte de carrière désaffectée, on se gare. Il y a d’autres voitures, ce qui est rassurant, par contre toujours pas d’eau ! C’est avec peu d’espoirs que nous commençons la balade et mangeons notre pique-nique. Mais au bout de 20 minutes environ, nous arrivons devant un minuscule barrage, et derrière, la rivière ! Elle n’est pas très haute au départ mais nous prenons grand plaisir à marcher dans l’eau. Au fur et à mesure de la balade, les gorges se resserrent et nous avançons avec l’eau aux genoux, grimpant les rochers et mini chutes d’eau. C’est le genre de balade qu’il me faut, les parois rocheuses et la végétation sont une barrière naturelle au soleil et je n’ai jamais trop chaud, rafraîchie par l’eau de la rivière. A certains endroits, l’eau est même assez profonde pour se baigner.

Nous marchons bien deux heures avant de faire demi tour, et c’est après quatre heures de balade que nous retrouvons, épuisés, notre voiture. Nous profitons encore un peu de la plage le soir malgré nos jambes éreintées. Pour notre dernier dîner en Espagne, nous choisissons ensuite un restaurant italien où ils font tout de même un délicieux gaspacho. Dernière nuit à Nerja, le matin, on déguste une dernière fois le chocolate con churros puis on prend la direction de malaga.

Nerja

Sur une plage aux abords de la ville, on déjeune avant de se baigner dans une mer turquoise et calme, dernier bain. On a encore le temps de visiter un peu le centre, et l’Alcazaba. On se régale ensuite dans un salon de thé où ils servent aussi ces boissons à base de lait aromatisé aux noix ou turron… Il est maintenant l’heure de rejoindre l’aéroport où l’on rend sans difficulté la voiture de location. Alors que l’on fait la queue à l’enregistrement, on a la bonne surprise de rencontrer Maria, notre ancienne colocataire qui, en effet, est originaire de Malaga. C’est surtout elle qui doit être surprise de nous trouver dans sa « home town ». Elle prend le même avion que nous et nous avons tout le trajet pout parler de l’Espagne bien sûr, mais aussi du couple slovaque qui nous a remplacé et leur a fait vivre à elle et Peter deux mois difficiles. Heureusement, ils s’en vont et ce sont maintenant des italiens qui vont prendre notre chambre.

Nous rentrons chez nous tard le samedi dans la nuit. Le dimanche, je me sentirai un peu perdue, après deux semaines d’été, retrouver l’automne dublinois et la vie quotidienne n’est pas si facile… Dans nos bagages, le soleil, un gros fromage d’Andalousie, de la Orchata et 3 plaques de turron pour faire profiter nos collègues…

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Voyage en Andalousie : Alpujaras

AlpujarasOn descend un peu vers le sud puis on quitte l’autoroute. Notre route monte alors dans la montagne le long de paysages spectaculaires. Les Alpujaras sont un ensemble de villages s’étalant entre la vallée et 1500 m d’altitude sur le flanc de la Sierra Nevada. Encore une fois, j’ai trouvé une chambre grâce au guide du routard et j’ai réservé par internet. Nous devons loger à Orgiva, enfin sur la commune d’Orgiva. Car, en réalité, on dépasse le village situé dans la vallée pour rouler sur une petite route pendant au moins 10 minutes avant d’arriver à notre point de chute.

Alpujaras

AlpujarasC’est une chambre chez l’habitant et nous avons des indications précises envoyées par internet. Sur la droite, un porche de métal noir et des géraniums, une petite dame aux cheveux gris nous accueille. Son nom est Naomi, elle est d’origine britannique. Elle et son mari (autrichien) ont acheté et rénové ce petit coin d’Andalousie. Ils vivent dans le bâtiment principal et louent le studio adjacent. En faisant le tour de la propriété, on découvre un véritable petit paradis. La maison longe la route, mais de l’autre côté, le jardin descend dans la vallée, fleuri et ombragé. On y accède par de petites allées bordées de buissons colorés. Juste sous l’appartement, on trouve une petite piscine, dont nous avons l’usage exclusif. La terrasse et le bassin sont, eux aussi, entourés de fleurs et de feuillages. En contre bas, se dressent des arbres, citronniers, orangers, oliviers à l’ombre desquels on peut se reposer.

Alpujaras

Après avoir un peu profité de ce jardin et de son bassin frais à l’ombre des oliviers. Nous montons jusqu’au village de Pampaneira. Les maisons blanches s’accrochent sur le flan rocheux de la montagne. Les rues sont vides, il n’y a presque pas de touristes. On achète du saucisson et du fromage dans une épicerie ainsi que des framboises. Plus tard, à Orgiva, on complète avec du pain et plusieurs litres de Orchata. Une fois rentrés, on s’installe sur une table en contre bas, devant nous la vallée s’étend avec ses champs d’oliviers. La nuit tombe petit à petit et nous n’avons pas réussi à trouver la lumière, bientôt nous n’y voyons plus rien. Dans le noir, le long des murs sombres, je trouve enfin le moyen d’éclairer la terrasse. On va ensuite s’installer près de la piscine pour lire dans la douceur du soir. Le bassin est éclairé de l’intérieur, et des mouches stupides s’y précipitent régulièrement. Les trois chatons du couple sont fascinés par les insectes et jouent constamment. Un quatrième chat, plus vieux les rejoint et joue avec eux. Il se fait tard, et nous montons bientôt nous coucher.

Alpujaras

La journée du lendemain commence par un délicieux petit déjeuner servi par notre hôtesse. Sur une autre terrasse, sous une vigne grimpante, nous buvons notre thé accompagné d’un muesli au fromage blanc et de toast au miel ou à la confiture. Nous nous installons ensuite au bord du bassin, à lire ou à nous baigner… Il est si agréable de nous reposer ici, que nous avons beaucoup de mal à nous décider à sortir. Toute la matinée, nous restons à ne rien faire avant de prendre notre repas du midi, pareil à celui de la veille, assis sur notre terrasse. Je me couche ensuite, sous l’olivier, dans le hamac où je peux lire tranquille tandis qu’un des petits chats vient me rendre visite. Ce n’est que vers 16h que nous sortons enfin de notre petit paradis.

Alpujaras

Alpujaras

Nous montons alors sur le flanc de la montagne, dépassons Pampaneira et rejoignons Capileira. En chemin, nous trouvons deux autostoppeurs, un islandais et un norvégien, vrais hippis des temps modernes. L’Islandais est très bavard mais sons discours, bien qu’intéressant est assez décousu et incompréhensible, le norvégien, lui, ne parle que si c’est strictement nécessaire. On dépose les deux extra-terrestres et on commence à se balader dans la petite ville blanche.

Alpujaras

De là, partent toutes les grandes randonnées dans la sierra Nevada, mais nous ne cherchons à faire qu’une petite ballade et ne trouvons pas d’indications. Evidemment, nous avons loupé l’office du tourisme : une fois ce dernier retrouvé, une gentille dame nous indique « le chemin de la rivière ». Durant cette promenade, des différences fondamentales de fonctionnement corporel seront mise à jour : je n’ai aucun mal à descendre, je trouve ça très agréable, je vais vite et avance agilement entre les bosses du chemin. Seb de son côté, prudent, va très lentement, a peur de se faire mal, je l’attends sans arrêt. En bas, on se plonge dans l’eau glacée de la rivière puis on prend le chemin du retour. Et voilà comment les choses s’inversent. Pour Seb, monter n’est pas particulièrement difficile, cela lui demande à peine plus d’efforts que lorsque c’est plat et au final, il préfère toujours ça à la descente. Pour moi, c’est une autre affaire. Pourtant, le soleil n’est plus très haut et je porte mon large chapeau de paille qui ne me quitte plus. Mais dès que je monte plus de quelques mètres, j’ai du mal à respirer, j’ai besoin d’eau (à vrai dire, je voudrai me mettre entièrement sous l’eau), mon cœur bat la chamade, bref il faut que je m’arrête. Seulement, Seb est devant, marche sans s’arrêter, et c’est lui qui porte les bouteilles. Je suis obligée d’utiliser mes quelques forces pour lancer un cri désespéré à son encontre. Il m’attend tout de même régulièrement le long du chemin, mais cruel, comme il s’ennuie, il prend des photos, et quand il est lassé du paysage (pourtant magnifique) il décide de me prendre ne photo, moi au pique de mon effort et de ma douleur. Cela signifie qu’alors que toute ma concentration se porte sur ralentir mes battements de coeur, respirer profondément etc, je dois encore trouver la force de m’énerver (ce qui n’améliore pas la photo…).

Alpujaras

Au bout d’un certain temps, nous arrivons enfin au village. De là, nous reprenons la voiture pour rentrer dans notre petit jardin fleuri où nous attend à nouveau une douce soirée. Le lendemain, nouveau petit déjeuner gargantuesque, puis dernière baignade, dernières pages sur le bord du bassin, dernière sieste dans le hamac, il est l’heure de partir, prochaine étape : la côte Andalouse et Nerja.

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