Trouver un Appart

Maintenant que nous travaillons tous les deux, on a décidé de trouver un appartement rien qu’à nous. Plusieurs raisons à notre déménagement :
  • Avoir un deux pièces pour pouvoir recevoir des gens
  • Que Sébastien soit plus proche de son travail
  • Etre plus proche du centre
Mais voilà, ça rend notre choix assez difficile. En effet, trouver un appartement, près du centre, près du DART (pour Seb), près de la N1 (pour moi, car je travaille toujours dans le grand nord de Dublin) et avec une place de parking (encore pour moi, car si on déménage j’ai vraiment besoin de la voiture !), c’est pas super simple. Et puis, on n’est pas les seuls à chercher un appart dans le centre… Le site pour trouver un appart, c’est le même qui nous a permis de trouver notre chambre : daft.ie. Alors on s’est inscrit aux alertes et on a commencé à regarder les annonces. Celui des poubelles La première à laquelle on a répondu paraissait très attractive sur le papier. 3 pièces (2 bedrooms, comme on dit ici), pas très cher, tout à fait bien placé, parking « on street ». Mais en attendant Seb devant l’immeuble, je commence déjà à deviner le problème. Quand la propriétaire nous fait descendre un escalier, j’ai ma confirmation. L’appart est en gros à l’étage « -1 », comme ça se fait parfois ici. Dès qu’on rentre, on sait tous les deux que ça ne va pas aller. Il y a bien des fenêtres, mais la lumière ne les atteint pas vraiment (pourtant, il faisait grand soleil !), et avec l’humidité, on se croirait dans une cave. Très peu de meubles, la deuxième chambre n’a pas de lit et ressemble plutôt à un cagibi. Comble du comble, les fenêtres de la chambre donne sur des poubelles ! On le quitte assez rapidement. En même temps que nous, des dizaines de gens déambulent dans l’appartement. Il est très bien placé, et permet de vivre en collocation à un pris modique. Tout le monde n’a pas comme nous, une chambre douillette qui les attend ni les moyens d’attendre mieux ou de se payer mieux… Il sera sans doute louer le jour même. Celui du canal Notre première expérience est décevante mais nous ne désespérons pas. Le deuxième appart que nous visitons est vraiment super. Dans une petite résidence calme, l’appart est dans un ancien moulin. Refait à neuf, grand « juste comme il faut », la fenêtre du salon donne sur le canal ensoleillé. On s’y verrait bien vivre, c’est sûr. Mais il y a un hic, on aura beau regarder la carte dans tous les sens, chercher tous les bus, il est bien trop loin du DART et donc du boulot de Seb. « Ce n’est pas la peine de déménager si ça ne me rapproche pas », me dit il. Je le sais et j’ai beau râler sur la mauvaise organisation des transports, l’appart n’est pas SI loin, on devrait pouvoir rejoindre le Dart facilement, les bus ne devaient pas passer que toutes les ½ heure, mais je dois me résoudre à ne pas vivre près du canal… Celui des cafards Heureusement, les nouvelles annonces nous redonnent vite du baume au cœur. On repère vite une petite perle. Un appart en plein centre, dans « Jervis Street », à côté de la principale rue commerçante du nord-city-centre où nous passons tous nos samedi. Vraiment très près du cinéma, de Temple Bar, de O'Connell Street, du DART, de tout. On se rejoint après nos boulots respectifs, comme souvent, pour visiter ensemble. Première épreuve : le trouver. Ici, les adresses ne veulent pas dire grand-chose. 43 Jervis Street, c’est bien sympa quand il n’y aucun numéro de marqué nulle part dans la rue. On la parcourt plusieurs fois en vain puis j’appelle l’agence immobilière, au travers d’explications confuses je comprends qu’il faut prendre la deuxième à gauche après le centre commercial. On se retrouve dans une petite rue piétonne : un cofee shop au dessus duquel on devine des apparts, une porte avec un code, rien de marqué. On tourne un peu autour de l’immeuble et on en conclut, plus ou moins, qu’on est peut être au bon endroit. Un jeune mec sort, on lui demande s’il sait à quel numéro on est. Il ne sait rien du tout et n’a pas l’air au mieux de sa forme (Hash ou rage de dent ?), mais il nous laisse entrer. On monte dubitatif. Devant un ascenseur, on croise une petite dame chinoise. On repose notre éternelle question « 43 Jervis Street ? », dans un anglais approximatif elle nous répond qu’il faut monter au quatrième. On ne la croit pas trop mais on monte quand même. On se retrouve dans un couloir, et sur une des portes, il y a bien le numéro 43 de marqué. On frappe, sans trop y croire, une jeune femme nous ouvre « c’est ici pour visiter l’appartement ? Oui Oui », il ya des miracles qu’on ne s’explique pas. On visite donc, même si, vu l’endroit, on serait prêt à accepter n’importe quoi. Il n’est d’ailleurs pas en très bon état, même si, d’une taille tout à fait raisonnable. L’agent nous explique qu’il sera nettoyé, repeint et « refurbished » avant qu’on emménage. On laisse nos coordonnées et références, on est très intéressés. Dans la cuisine, j’ai vu courir un cafard, ce qui m’a donné des frissons dans le dos. Ca parrait logique vu l’état actuel mais ça nous fait peur quand même. Et si l’immeuble entier était infecté ? Il va falloir faire attention, me dit Seb, il va falloir qu’on nettoie bien tout, faudra pas être comme on est normalement (mais y arrivera-t-on). Mais bon, même pour un cafard, on ne refuse pas un appart sur Jervis Street, on cherche d’ailleurs sur Internet tous les moyens de se débarrasser des bestioles, toutes les mesures de précautions… Mais voilà, deux jours après, on reçoit un SMS, on était trois sur l’appart et ce n’est pas nous qui avons été choisi. Tant pis pour cette fois, pas évident de trouver un appart à Dublin, mais au mois, on n’aura pas les cafards… Celui trop bien pour nous La même semaine, on visite un autre appartement. Il est à la fois un peu cher et un peu loin, mais on y va quand même. C’est un trois pièces, ce qui peut être pratique (tous les autres, à part celui des poubelles, étaient des 2 pièces). On le voit un samedi en début d’après midi, après être descendus à notre arrêt de bus habituel, on traverse tout le centre d’est en ouest, en courant pour être à l’heure, sous le soleil de plomb du mois d’avril (si si, je vous assure, ici aussi il fait beau !). En entrant dans l’appart, surprise, on rencontre un couple de français qu’on a connu aux cours d’anglais en septembre dernier. Ils vivaient dans un bel appart à Malahide mais se sont fait « chasser » par leur proprio qui vend l’appart, et les voilà obligés de se reloger. Amandine me dit que l’appart est super mais que ce n’est pas trop la peine d’espérer, la dame a déjà plus de 7 noms sur sa liste. L’appartement est en effet super classe. Très grand salon, très lumineux sur rue calme avec petite église, deux vraies chambres, belle salle de bain. On repart assez vite, en ayant laissé, sans espoirs aucun, nos noms sur la longue liste. Ce n’est même pas la peine de se demander si le Luas (tramway) n’est pas trop loin où s’il n’est pas un peu cher, de toutes façons, d’autres l’auront qui auront de meilleures références, ce n’est même pas la peine d’espérer. C’est peut être ce jour là qu’on a vraiment pris conscience de la difficulté de trouver un appartement. Celui « First to see, first to get » Notre organisation s’est maintenant bien améliorée. Nous recevons tous les deux les nouvelles annonces de Daft directement par email, que nous consultons depuis nos lieux de travail respectifs. Dès qu’une nouvelle annonce parait, on en discute ensemble par Google Talk. En général, c’est moi qui appelle. La plupart du temps, je tombe sur des agences qui prennent mon nom et mon numéro, pour me rappeler… un jour. Je note maintenant sur Google Calendar, toutes les annonces que j’ai appelé, quand, et quand est ce qu’elles doivent me rappeler. J’y ajoute, non seulement le raccourci vers le lien Daft, mais aussi l’adresse et le numéro pour l’appart : car il arrive que les agences retirent l’annonce quand elles ont reçu assez d’appel. Une agence me rappelle enfin et me donne rendez-vous pour un jeudi à 13h, ça ne m’arrange pas trop, mais bon, on fait avec. Le même jour, je vois une autre annonce très intéressante, où il est écrit « first to see, first to get ». J’appelle tout de suite et suis la première, je tombe directement sur le propriétaire. Je lui demande si on peut arranger une visite vers 13h30 le lendemain, jeudi, pour faire d’une pierre deux coups. Il me rappelle dans l’après m, l’appart sera visitable entre 13 et 14h, cool. Le lendemain matin, l’autre agence m’appelle et repousse son rendez vous encore au lendemain (ce qui m’arrange encore mois, chaque fois que je visite un midi, ce sont des heures qu’il faut que je rattrape…). Au final, on se retrouve avec Seb, un peu avant 13h dans la rue en question pour le « first to see, first to get ». On se perd un peu dans la rue mais on reperd un groupe de jeunes couples qui attendent devant une porte : c’est là. On comprend vite que ces gens font en fait la queue pour visiter. On perd déjà un peu nos espoirs en mangeant nos sandwichs, Seb ne sait pas s’il va pouvoir rester, il a une réunion à 14h. Finalement, on rentre enfin. L’appart est petit mais agréable, les locataires actuels sont un couple d’indiens. La femme est visiblement enceinte, sans doute la raison du déménagement. L’agente immobilière ne nous laisse pas beaucoup d’espoirs, c’est bien un « first to SEE, first to get », et non « first to CALL », hors les premiers à l’avoir visité sont déjà très intéressés et nous sommes les 7eme sur la liste… Pour avoir la moindre chance d’avoir cet appart, il aurait fallu arriver une heure à l’avance. Enfin celui qui est parfait Le lendemain, je vais donc au second rendez-vous, celui qui a été repoussé de la veille. Pour la première fois, je suis seule, car Seb avait une réunion et il n’a pas pu venir. Je cherche un peu, mais cette fois, le nom de la résidence est marquée dessus (quand même !) et donc je trouve facilement. Je rentre en même temps que quelqu’un, derrière la rue un peu pouilleuse comme toutes les rues du centre-nord, la résidence est très classe. L’appartement est très bien placé, aussi bien pour moi que moi Seb. L’agente immobilière n’est pas là, j’appelle l’agence, on me donne des faux numéros, je n’ai plus beaucoup de batterie, je m’énerve, seule, au milieu du square. Derrière la grille, attend une autre jeune femme. J’engage la conversation, elle aussi attend pour l’appart, seulement elle a été plus chanceuse que moi avec l’agence et sait que quelqu’un va arriver. On discute un peu, elle est de Belfast mais revient des Etats-Unis où elle a travaillé. Elle a aussi vécu à Paris, on parle avec des Nostalgie de Châtelet les Halles. La jeune femme de l’agence arrive enfin, ce n’est pas celle qui était prévue donc elle n’a jamais vu l’appart. On galène un peu dans les couloirs pour réussir à le trouver mais on finit par y arriver. Tout de suite, je sais qu’il est parfait. 3eme étage avec ascenseur, parquet, bien meublé, assez grand, avec un balcon et une baignoire dans la salle de bain… Et puis j’ai aussi conscience de sa position idéale, bien placé aussi bien pour moi que pour Seb, avec parking et à 5 min à peine de O’Connell Street (les « Champs Elysées » de Dublin), à moins d’1/4 h du cinéma. En gros, on est en plein de le centre, on a le choix entre une centaine de restaurants chinois juste en bas de la rue, on peut aller à pied au centre Illac où il y a la bibliothèque, ou à Penneys, ma chère boutique préférée. La fille de Belfast n’en veut pas, elle n’aime pas le quartier (j’ai du mal à comprendre, mais bon, moi c’est justement ce quartier là qu’il me faut). Je saute sur l’occasion, car si elle ne le prend pas, je passe tout de suite en priorité, étant donné que pour l’instant, nous sommes les premières à l’avoir vu. Je fais comprendre à la fille de l’agence que je suis extrêmement intéressée et prête à la prendre tout de suite : il faut aller à l’agence cet après midi. Je ne peux pas, car quand même, je travaille ! Mais l’agence ferme à 18h est n’est pas très loin du boulot de Seb. Je retourne au boulot, un peu stressée : cette fois sera-t-elle la bonne ? Dès que Seb revient de sa réunion, il veut tout savoir sur l’appart, je lui dis qu’il faut absolument qu’il aille à l’agence dès cet après m. Il comprend l’urgence et part un peu plus tôt de son boulot. Il se perd (comme d’hab) mais finit par trouver l’agence, il m’appelle un peu plus tard : c’est bon, l’appart est à nous. Il retournera le lundi donner le reste de nos références et surtout, le reste de la caution : on signe le 9 mai en rentrant de France. On emménagera sans doute dans les jours qui suivent, juste le temps de déménager nos quelques affaires. Comme je l’ai dit, c’est un deux pièces qui nous coûtera pas mois de 1100 euros par mois (charges comprises) : des prix comme à Paris ! Il y a moins chers, mais dans ce cas c’est très prisé (comme le « first to see, first to get »), mais il y a aussi plus cher. Nous ne somme pas du tout dans la partie la plus chic du centre ville, loin des nouveaux appart sur les quais de la Liffey, ou de ceux qui donnent sur le Grand Canal à D4, à côté de Google… Mais bon, pour nous, vu là où je travaille, c’est le seul endroit possible, et vu la proximité avec le cinéma : ça va nous plaire !

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Journée électorale Française en Irlande

Ici aussi, l’élan électoral s’est senti.

Déjà, quand on est allé faire nos procurations début avril dans le petit bureau du consulat, une table spéciale nous était destinée. Vu la taille de la « cabane » qui accueille les différentes demandes, nous avons d’abord du attendre dehors. Puis nous sommes entrés et là (surprise) nous ne devons pas faire la queue au guichet comme d’habitude. Une employée spéciale, assise à une petite table nous distribue le papier à remplir et nous donne quelques explications. D’autres personnes sont déjà en train de faire leurs procurations : ici aussi, on vote !

Et puis, il suffit de parler un peu aux français autours de nous pour voir que l’intérêt est fort. C’est une question qui revient souvent « et toi, comment tu fais pour voter ? ». Notre colocataire Maria est assez impressionnée. Elle a passé une soirée avec ses collègues français et la discussion s’est beaucoup posé sur les questions politiques, jusqu’aux disputes (inévitables ?).

Les irlandais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne sont pas très politisés. J’ai apporté à mon bureau une page imprimée avec les différentes photos des candidats. Un seul de mes collègues a reconnu Jean-Marie Le Pen, les autres n’en connaissaient aucun. A la tête, ils auraient élu Besancenot et de Villier, donc on peut se féliciter qu’il n’y ai pas que la tête qui compte ! Je leur parle un peu des différents candidats, ils trouvent ça amusant. Ce qui les étonne le plus : on a un candidat des « pêcheurs et des chasseurs ». C’est dôle quand même, mais bon après tout « Why not ? ».

Et eux, est-ce qu’ils votent ? Non pour la plupart. A part Fergal (celui qui avait reconnu Le Pen), aucun d’eux ne se déplace. Et même Fergal m’avoue qu’il n’y a pas tellement d’utilité à aller voter, il y a tellement peu de différences entre les partis. C’est vrai qu’ici, pas d’extrême ou si peu, la plupart des partis sont issus des mouvements indépendantistes et soutiennent, à peu de choses près, les mêmes idées. Et puis, de façon assez étonnante, les irlandais ne sont pas des polémiqueurs. Ils ont leur lute favorite contre leur ex-ennemi numéro 1 : les anglais. Mais au-delà ce ça, ils se laissent vivre, ont un rapport très fataliste aux différentes réalités « C’est quand même con qu’on n’est pas de plan de Bus à Dublin, ce serait pratique (Tu m’étonnes !!) ». Et pourtant, en Irlande, il y en a des polémiques ! Qu’en est-il de l’avortement ? Des problèmes liés à l’alcool ? Du trafique de drogue et des luttes mafieuses dans les rues de Dublin ? Ces problèmes, mes collègues ne les abordent que peu ou prou avec moi (ou entre eux). J’essaye parfois de poser des questions pour recueillir leurs opinions, mais je veux éviter d’avoir l’air de les attaquer en leur imposant mon point de vue d’étrangère.

L’avortement, je ne l’ai abordé qu’avec notre prof d’anglais, qui était déjà beaucoup plus politisée que tous mes collègues réunis. Sa réponse « C’est vrai que c’est embêtant… Mais bon, avec l’Irlande du nord britannique, les avortements ont quand même lieu, sans compter les bateaux au large des côtes qui accueillent les jeunes filles dans les eaux internationales ». Alors bon, on laisse faire, on évite le problème plutôt que de réveiller les foudres de l’église (encore bien présente) et de se lancer dans un débat qui risquerait de diviser.

A côté de ça, la passion des français pour leur élection parait bien exotique. Hier soir, nous étions à l’anniversaire d’un de mes collègues, et donc les seuls français de la soirée. Plusieurs irlandais nous ont un peu lancé sur le sujet. Ils sont intéressés, posent des questions sur les candidats. Un de mes collègues va passer une semaine à Paris au mois de juin, dans le quartier latin. Je lui dis que si Sarko est élu, il sera aux premières loges pour les manifs ! Il pourra prendre les défilés en photo, au moins il aura vu la France. Il faut dire qu’ici, non seulement on ne manifeste pas beaucoup, mais en plus il n’y a que 4 millions d’habitants en tout, alors ça ne fait jamais tant de monde que ça. Encore une fois, la seule vraie polémique est toujours liée à la lutte contre les anglais. L’année dernière, une manif a fait beaucoup de bruit : en plein Dublin, un défilé pour les victimes policière de l’IRA lors de la lute armée. Comme on pouvait s’en douter, ça a plutôt mal tourné…

Je parle à mon collègue de la manif du premier mai qui a suivi l’arrivée de Le Pen au second tour. Sa réaction : - Quoi ?? Vous avez un parti fasciste !! - Oh ba oui, on a aussi un parti communiste - Des communistes !! Ils doivent être bien à gauche… - C’est pas les plus à gauche, on a trois partis Trotskistes

Ses parents qui travaillent aussi avec moi (petite entreprise familiale, là où je travaille) sont plus au courants de ce qui se passent en France. Ils me demandent ce que je pense de l’élection, pour qui je vote. Ils me posent des questions sur l’immigration, sur les émeutes, mon avis les intéresse. On compare avec la situation irlandaise, les problèmes sociaux de façon générale…

Couché à 4h du matin hier soir, on a passé la journée électorale dans notre chambre. On a eu la confirmation dans la journée que nos votes par procuration avaient marché, la tension monte avec la participation. On a les premières estimations vers 19h après avoir entendu tout et n’importe quoi. Les tendances se confirment et le duo de tête apparaît sur les écrans. Seb est un peu déçu, moi je suis surtout satisfaite du « recentrage » des voix, de l’exceptionnelle participation, de la baisse des extrêmes. Et puis, au moins pour le deuxième tour, je ne serai plus tiraillée par l’indécision qui m’a suivi tout au long de ces dernières semaines ! Mais même si pour moi tout est décidé, rien n’est joué au niveau du résultat final, la campagne va être serrée : rendez-vous dans 2 semaines où je vivrai les résultats sans doute de ma voiture, directement depuis la France !

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Week-end de Pâques

Ici aussi, le soleil brille et cela depuis deux semaines !

Le week-end de Pâques a été particulièrement exceptionnel et on a profité ! Karine était là, et en quatre jour, elle aura pu voir Dublin, les Wicklow Mountain, Galway et le Conemara !

Vendredi

Ici, c’est cool, Pâques = week-end de quatre jours !

Donc vendredi férié, premier jour de Karine en Irlande, on va faire un tour en centre-ville. Le soleil brille et les températures sont douces. Les irlandais, trop heureux de profiter de cet été prématuré, se baladent dans les rues en T-shirt, s’étendent lascifs dans les parcs. On traverse Henry Street et Karine découvre avec bonheur Peneys où elle remet à neuf sa collection printemps-été. Sur Grafton Street, on continue le lèche vitrine, au grand dam de Sébastien, mais on n’achète rien : c’est bien plus cher !

On termine sur un banc, au soleil de St Stephen’s Green. Chaque brin d’herbe est occupé par un dublinois heureux, les canards pataugent dans l’étang pour le plus grand plaisir de Seb. On rentre après un goûter dans un café Insomnia mais on ressort vite pour se faire un petit resto : on a déjà choisi le Bewels et sa cuisine méditerranéenne sur Grafton Street. Première journée du week-end réussie !

Samedi

Irlande

Aujourd’hui, grande excursion aux Wicklow Mountain. Depuis qu’on vit en Irlande, elle nous nargue au sud de la ville et on n’a jamais le courage d’aller jusque là bas.

IrlandeOn descend donc vers le sud en passant par la côte. On s’arrête manger dans la charmante petite ville de Bray. Aujourd’hui encore, le soleil est au rendez-vous. On prend un « Irish Breackfast » dans un The Shop sur une petite rue. L’Irish Breakfast est composé de bacon, tomates, haricots blancs, œufs sur le plat, galettes de pommes de terre, champignon et saucisses ! Donc vous comprendrez pourquoi, nous, on le prend en tant que lunch et pas de petit-déjeuner. Après s’être restauré, on marche un peu sur la plage de galets le long de la mer turquoise. Beaucoup de gens profitent du soleil et certains tentent même la baignade !

IrlandeOn reprend ensuite la voiture et direction les Wicklow ! On a oublié notre guide mais on se dirige vers Glendalough qui est marqué d’une petite étoile sur ma carte. Seb a acheté à Bray un guide en Anglais qui nous confirme l’intérêt du site. Nous ne sommes pas les seuls et nous retrouvons même pris dans des embouteillages !

Irlande

On se balade ensuite dans les ruines de ce monastère du moyen âge, entouré d’un vieux cimetière dont certaines tombes datent du 17 ème siècles. D’autres, dont les inscriptions ont été effacées, sont peut être même plus anciennes. On continue ensuite le long du lac dans la lumière de la fin d’après midi. On rentre en traversant en voiture les vallées sauvages, une nouvelle journée de réussie !

Dimanche

Cette fois, on va encore plus loin, car aujourd’hui, c’est direction Galway ! Seb et moi avons réservé un Bed & Breackfast à l’entrée de la ville. On traverse d’abord l’Irlande d’est en Ouest à travers les moutons et les miniscules villes. On trouve tout de même un pub sympa à Athlone, pour manger !

IrlandeVers 17h, on arrive à Galway, on commence par se perdre mais comme j’ai tout de même compris ce qu’à dit la dame au tel, on retrouve notre Bed & Breackfast au bout d’une petite rue pleine de B&B ! On a réservé deux chambre « ensuite » (avec salle de bain), une double et une simple. Les chambres sont confortables et la maison agréable. Les petites salles de bains sont cachées dans le placard et on a même le droit à une petite télé. On réserve notre petit-dej pour 10h le lendemain, « continental » et pas « Irish ».

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On sort ensuite visiter Galway. Ville très agréable, nous sommes tout de même impressionnés par sa petite taille. Son centre est principalement constitué d’une longue rue piétonne très sympa qu’on travers assez rapidement.

IrlandePuis on marche le long de la rivière et du canal avant de décider grâce au Guide du routard où on va dîner. On trouve facilement le Pub-restaurant au décor chaleureux et accueillant. En attendant que notre table se libère, on boit des cocktails au fond de nos fauteuils. Après un agréable menu, on ressort dans les rues pour que Karine connaisse un peu les Pub irlandais. On en trouve un où l’on peut s’asseoir, mais Karine n’est pas trop convaincue par le principe même du pub. Faut croire qu’on n’est pas des pubards… Seb boit sa Guiness et m’aide à terminer ma pinte de Cidre puis on repart vers notre B&B.

Lundi

Irlande

IrlandeOn se réveille donc à Galway, et après notre « continental breackfast », on part à la découverte du Conemara. Le Conemara, c’est cette terre sauvage pleine de moutons perdus, de lacs infinis, et de landes battues par les vents. On roule jusqu’au bout d’une route minuscule pour découvrir le magnifique « Lough Corrib » où, parait-il, il y a 365 îles. Aujourd’hui, le ciel est plus couvert, mais c’est à peu près toujours le cas dans cette région, on est donc déjà très content de ne pas avoir de pluie !

IrlandeOn roule ensuite jusqu’à Clifden où l’on termine notre lunch par un délicieux crumble au fruit rouge avec de la glace (je l’écris, comme ça, dans longtemps, je pourrai relire et m’en rappeler…). On se balade un peu le long du port avant de reprendre la voiture. On repart vers Galway, mais cette fois, on suit un peu la route le long de la mer pour voir la face maritime du Conemara. Elle n’est pas très large et tournicote beaucoup, si bien que ça ne va très vite. Je prend le volant un peu plus tard, et Seb décide de couper pour rejoindre la « grande » route et rentrer un peu plus vite. On traverse donc la lande sur une route minuscule où l’on ne croise que des joncs et des moutons (heureusement, car il n’y a pas la place de croiser une voiture), puis on arrive enfin sur notre route de départ. On rejoint Galway, et bien plus tard, Dublin.

Irlande

Le week-end est terminé, mais pour une fois on aura vu autre chose que notre chambre ! A retenir sur ce premier tour en Irlande : les villes sont petites et il y a beaucoup, beaucoup de moutons !

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