Kilomètre 31
On aurait pu penser, à lire le résumé, que ce film n’avait vraiment aucun intérêt. Et on est donc assez agréablement surpris par ce petit thriller mexicain, qui, certes, manque cruellement d’originalité mais qui se laisse regarder et dont la fin est plutôt réussie. En conclusion : pas trop mal !
The Great Yokai War
Cette année, le seul film de Miike était hors compétition. Comme à chaque fois, on ne savait pas à quoi s’attendre mais sans doute pas à ça ! On n’avait à peu près tout vu chez Miike, des films de Yakusa aux fables fantastiques étranges en passant par l’horreur et le gore pur, mais on n’avait pas encore vu de films pour enfant… Je précise que cela reste un film pour enfant assez étrange et très Miikéun, mais tout de même un film pour enfant. Le héro a d’ailleurs à peu près 8 ans et se bat contre les esprits du mal en compagnie de Yokai, êtres pour le moins étranges. Film plaisant mais sans doute plus facile à apprécier quand on a une véritable bonne connaissance des croyances et esprits japonais…
Hommage à Irvin Kershner suivi de Black Sheep.
Pour être sûr de pouvoir assister à cette séance, nous avions snobé Cry Wolf, ce qui nous a permis de rentrer ranger et prendre toutes nos affaires au chalet et d’arriver à l’avance pour la séance suivante.
Après le beau discours d’Irvin Kershner sur l’émotion partagée au cinéma, la séance de Black Sheep a commencé, illustrant parfaitement son propos. En effet, quand Irvin Kershner a parlé du plaisir du réalisateur d’entendre rire les spectateurs, cela aurait pu directement visé Jonathatan King, réalisateur de Black Sheep.
En effet, celui-ci a du être ravi d’avoir à faire à un public tellement acquis à sa cause des moutons mutants. Toute la semaine, les festivaliers avaient attendu avec impatience le film, comptant même les moutons des autres films. Durant le générique de début, on entendait déjà des bêlement venant de la salle suivis de rire fusés. Le film a, sans surprise, gagné le Prix du Public, ainsi que le Prix Spécial du Jury, à égalité avec Fido. Il faut dire que son humour ovin était tout à fait hilarant, l’inscrivant dans la juste descendante de Brain Dead ou bien même Evil Dead.
Les spectateurs ont non seulement ri, mais aussi applaudi à plusieurs reprise durant le film devant les scènes de moutons carnivores dévorant les humains. Le réalisateur s’est vu demander plusieurs autographes à la fin de la séance et des applaudissements l’ont accompagné lorsqu’il quittait la salle. Un film dont on attend maintenant avec impatience la sortie en Nouvelle Zélande puis en France, pour sans doute le voir devenir culte !
Petites phrases cultes signées Black Sheep :
« - Bon, cette fois tu m’écoutes et tu ne refais pas le coup de la ferme aux saumons ! - Quoique tu puisses dire : ces poissons sont morts libres !! »
« - Je me suis fait mordre par un hippy bizarre qui ressemblait à un mouton. - Oh non ! Tu vas devenir l’un d’eux !! - Quoi ? Un Hippy ?!!!? - Mais non un mouton ! - Ouf… »
Et sur cette belle réussite, nous terminons notre festival, il continuait bien sûr le dimanche, mais nous devions rentrer le samedi soir, car le dimanche c’était l’avion pour l’Irlande. Nous avons tout même vu 9 des 10 films en compétition, dont les 3 trois qui ont gagné et qui sont aussi les 3 à retenir : Fido, Black Sheep et Den Brysomme Mannen.