Photo du mois : Bulles

Nous sommes le 15 et c’est le jour de la photo du mois !

Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d’un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. Ce mois-ci le thème est «Bulles ».

Oh la grosse bulle !! Excusez le cadrage, j'ai été un peu surprise... Il ne sera pas trop difficile de deviner où a été prise cette photo !

N'oubliez pas d'aller buller sur tous les blogs :

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Films novembre - décembre

En novembre et décembre, 12 films !

Polisse de Maiwenn

Le film m'a beaucoup touchée sur le coup. Certaines scènes m'ont simplement coupé le souffle. Après, je lui ai trouvé quelques défauts. Mais chacune des petites anecdotes est racontée avec finesse, l'équipe de police, l'ambiance, sont bien restituées. Le film cloche un peu quand on part dans la fiction, le personnage de Maiwenn ne semble pas à sa place, pas crédible, pas intéressant. L'histoire d'amour est hors sujet...

Mon Pire Cauchemard de Anne Fontaine

Franchement, le scénario ne case pas trois pattes à un canard, d'ailleurs tout est attendu et prévisible, tout en étant tout à fait improbable. Mais ceci étant dit, le film reste agréable et drôle. Cela tient sans doute au talent des acteurs, en particulier à celui de Benoit Poelvoorde. Il arrive à jouer un personnage très lourd sans le devenir ce qui n'est pas évident. Son jeu est toujours empreint de sincérité, d'une détresse authentique et troublante et on arrive presque à croire à l'improbable histoire d'amour avec Isabelle Huppert.

Toutes nos envies de Philippe Lioret

Encore un livre d'Emmanuel Carrère qui se transforme en film, ici c'est l'excellent D'autres Vies que la miennes qui est en partie adapté. D'abord, je vous conseille de lire le livre qui fut une de mes séances de lecture les plus émouvantes. Mais on peut tout de même voir le film. Le réalisateur n'a choisi que deux des axes du roman : le cancer et le sur-endettement. Et encore, l'axe "cancer" est surtout là pour ajouter un peu d'urgence et de drame, il est loin d'être aussi bien traité et aussi troublant que dans le livre. Le sur-endettement est bien montré, la lutte légale contre les compagnies de crédit, le David contre Goliath, tout ça est très bien vu. La relation entre les deux personnages est dessinée avec finesse, le fait d'avoir deux très bons acteurs aide beaucoup. C'est quand le film s'éloigne du roman qu'il se perd le plus : la façon dont la femme mourante "offre" une nouvelle épouse à son mari me parait très peu subtile et un peu larmoyant.

Contagion de Steven Soderbergh

J'aime le point de vue froid et méthodique, presque médical, choisi par le réalisateur pour décrire la propagation de cette maladie. J'apprécie assez le principe du film catastrophe, d'autant plus quand il est bien fait : voir en direct l'effondrement des valeurs de la société a toujours un côté effrayant et agréable. Après, sur le fond même du scénario, on peut se poser quelques questions. Les autorités, si elles sont plutôt incapables, restent toujours très honnêtes avec beaucoup de gentil héros comme Kate Winslet. Ca ne me dérange pas trop mais je trouve dommage que le seul outsider, le blogueur Jude Low, soit si mal traité. Il aurait pu avoir tort tout en étant honnête, sa cupidité donne au film un manichéisme douteux. Dans ce genre de situation, c'est la polyphonie de voix sincères et contradictoires qui pose vraiment question. Surtout que le cynisme de l'économie, de l'état, du reste du monde n'est que légèrement évoqué. A cet égard, il manque toute une partie au film : que se passe-t-il après ? Une fois qu'on a trouvé le vaccin, quels pays y ont accès, qui dirige tout ça ?

L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz

Il est agréable de retrouver Mathieu Kassovitz dans un film hors Hollywood et de qualité. Certes, il y a quelques défauts de forme, ça manque parfois de justesse ou de finesse. Mais le film a le grand mérite de porter fièrement son thème et son histoire en nous racontant ce massacre en Nouvelle Calédonie perpétré par l'armée française dans l'indifférence totale. Il questionne aussi sur l'engagement, l'identité, et cette position coloniale de la France dans ces terres d'outre mer que tout le monde oublie.

Drive de Nicolas Winding Refn

Voilà une des révélations de l'année. Quand ma mère m'a dit qu'elle avait aimé ce film bien qu'il parle principalement de voitures et de courses poursuites je me suis dit qu'il y avait quelque chose de spécial. Et je découvre donc Drive. J'ai cherché ce qui faisait la différence et la qualité, on ne retrouve aucune des symboliques habituelles. La première course poursuite est filmée avec un calme effrayant, le conducteur est concentré et méthodique, pas d'adrénaline, pas d'excitation, rien qui rappelle cette symbolique de puissance et de domination. L'acteur principal, excellent, renferme une violence qui n'apparait que par flash mais dont il ne tire aucune fierté, aucun plaisir. Le plaisir d'ailleurs, il ne l'exprime guère, on ne le voit que dans un échange de regard, dans un léger sourire. Il est silencieux, sacrifié, broyé par un monde contre lequel il lutte mais dont la puissance l'achève.

Livide de Julien Maury et Alexandre Bustillo

Voilà le plus mauvais film que j'ai vu cette année. Et c'est bien dommage car j'aurai aimé aimer ce film français fantastique,  il y en a si peu. J'ai donné beaucoup de bonne volonté, j'ai ignoré les faiblesses de jeu visibles dans les premières scènes, j'ai vraiment eu de l'espoir quand le groupe de personnages bringuebalant s'est embarqué dans cette vieille maison hantée. La caméra nocturne, le vieux manoir, une veille femmes encore vivante mais endormie telle un fantôme : les deux réalisateurs avaient réussi à créer quelque chose. Mais je n'ai pas pu adhérer, malgré toute ma bonne volonté. A un moment, mon esprit a dit "stop", cette histoire ne tient pas debout, c'est du grand n'importe quoi, je ne crois plus à rien et la maison qui plane au milieu des étoiles a véritablement donné le coup final...

Carnage de Roman Polanski

Le film est directement tiré de la pièce de Yasmina Reza. On retrouve d'ailleurs cette unité théâtrale du lieu car tout se passe dans le petit espace d'un appartement. C'est un jeu de texte, de parole, d'échanges de plus en plus acerbes. il y a quelque chose de L'Ange Exterminateur dans ces deux couples qui veulent sans arrêt partir et qui pourtant finissent par rester. Le film avance et le verni craque, sous la couche de la cordialité formelle apparaissent bientôt les frustrations, les obsessions, les failles. Comment tout cela peut-il si mal tourner ? Comment peut-on vivre "la pire journée de sa vie", d'après l'aveu d'une protagoniste, avec une simple conversation ? Les quatre acteurs font un sans faute, on saisit toute la subtilité de chacun de leurs personnages, tout le désarroi aussi.  Il manque peut-être une fin, le film semble atteindre un point culminant puis perd petit à petit de son énergie et se termine presque dans la lassitude. Polanski aurait peut-être dû s'éloigner de la pièce et faire "exploser" tout ça d'une façon ou d'une autre.

  Intouchables de Eric Toledano et Olivier Nakache

Et enfin, je vois LE phénomène de l'année et qui est, d'ailleurs, toujours en salle. J'avais assez peur, je dois l'avouer. Mais j'ai été agréablement surprise. On retrouve ici une véritable comédie populaire de qualité et c'est tellement rare que ça fait vraiment plaisir. Le duo comique fonctionne très bien, le film évite les bons sentiments et la facilité et conserve un humour assez subversif. La banlieue et ses problèmes sont évoqués sur le registre comique (alors qu'on ne les voit que dans les films sociaux ou les drames sur la violence) sans en devenir caricatural et sans pour autant minimiser la situation : le personnage d'Omar a fait de la prison, sa mère galère, son frère galère, tous ses potes et lui aussi galèrent. J'aime beaucoup la rapide petite scène dans l'appart encombré de gamin où il essaie de prendre sa douche. Évidemment, c'est un peu conte de fée, mais il est agréable de voir un film qui prône des valeurs positives et dans lesquelles les gens se retrouvent : ouf ! Les français ont aimé (adoré) Intouchables, il ne sont pas tous des aigris, racistes, malheureux !!

Les Neiges du kilimandjaro de Robert Guédiguian

Robert Guédiguian ne touche pas un public aussi large que celui d'intouchables et la fracture qu'il illustre dans son film est peut-être celle dont il souffre lui même : celle qui sépare la vieille garde populaire, les engagés des droits sociaux des premières heures, les vieux communistes, des nouveaux pauvres , de la jeunesse désoeuvrée qui n'a plus de syndicats, plus d'union et qui lutte de petits boulots en petites magouilles pour s'en sortir. La vieille génération est très joliment interprétée par Jean-Pierre Daroussin et Ariane Ascaride, touchant dans leur questionnement profond sur leurs valeurs, leurs luttes communes, la vie qui a été la leur. Le personnage du jeune homme qui représente la nouvelle génération m'a paru plus artificiel, bien joué, mais trop construit par un discours haineux et revendicatif qui ne me semble pas tout à fait à sa place. Le film reste beau et émouvant, un joli moment de cinéma.

Malveillance de Jaume Balaguero

Surtout, n'allez pas voir ce film si vous avez des tendances paranoïaques ! Après ça, vous ne voudrez plus jamais donner vos clés à votre gardien et vous ne vous coucherez plus sans regarder sous votre lit. Le film explore les fantasmes malsains liés à l'inconscient du sommeil, à la crainte enfantine du monstre sous le lit. Mais ici, Jaume Balaguero s'éloigne du fantastique et du film de genre qu'il maitrisait pourtant déjà bien, il va vers le thriller psychologique, vers la subtilité de la perversité purement humaine. En ça, il se rapproche de certains films de Polanski. Il n'égale pas le maître mais il est sur le bon chemin : belle réalisation, bonne tension tout au long du film, scénario bien maitrisé. Il m'avait déjà convaincue avec REC et il confirme son talent !

  A Dangerous Method de David Cronenberg

Je termine avec un grand réalisateur mais malheureusement pas son plus grand film. Je ne comprends pas comment les personnages peuvent tant parler de la psychanalyse et se disputer tout au long du film sans qu'à la fin on en est plus appris sur les tenants et les aboutissants de la chose, la genèse de cette nouvelle méthode, les dissensions entre Jung et Freud... Je sors presque aussi ignorante que je suis rentrée. Le film est trop bavard et n'use pas assez des atouts propres au cinéma pour nous faire véritablement vivre l'évènement. Ce qui est bien vu, en revanche, est la relation patient-soignant. Keira Knightley est excellente dans le rôle de Sabina Spielrein, jeune femme hystérique, soignée par Jung, devenue son amante puis elle même psychanalyste. Le transfert de la folie, de l'attachement, de l'amour entre la patiente et le docteur est parfaitement montré. On aurait aimé plus de choses dans ce goût et moins de parlote pour comprendre la relation qui lie Jung et Freud avant de se déchirer.

 

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Lectures et voyages 2011

Voici un petit bilan de mon année littéraire. Périodes intenses, laisser aller, classiques, policiers, lectures aléatoires... Elles m'ont suivies dans mes voyages, je les ai traînées dans le RER, au fond de mon sac à main, dans les volcans islandais : ce sont mes lectures !

Je commence janvier avec La Vérité sur Gustavo Roderer, que j'ai reçu dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict. Puis je me lance dans un des livres que l'on m'a offert à Noël et qui comble plusieurs de mes souhaits : faire le tour du monde des livres (nouveau pays, le Pérou), lire un roman policier, découvrir des auteurs contemporains, de nouveaux styles de nouvelles écriture. Je parle ici de Mario Vargas Llosa et de son roman, Qui a tué Palomino Moléro ?.  Je cède ensuite à mon amour pour Murakami et dévore en une journée la magnifique nouvelle Sommeil, reçue à Noël dans une belle édition illustrée.

Nous arrivons au mois de février où, visiblement, je n'ai pas eu trop le temps de lire. C'est la préparation du swap livraddict qui me réveille et me remotive avec tout d'abord Le Mec de la tombe d'à côté, lecture distrayante venue du nord et que j'ai acheté pour offrir.  Je traîne deux mois sur les nouvelles de Doris Lessing, Notre amie Judith, pourtant très plaisantes. Le temps me manque et je n'en finis pas de lire l'interminable Voyage sur L'Amazone de Charles de la Condamine : livre emprunté dans un élan voyageur à la bibliothèque alors que je prépare mon périple dans les caraïbes. Et en lisant Le Misanthrope, je redécouvre mes classiques avec les autres participants du "Challenge littérature française" sur Livraddict.

Enfin mai arrive et avec lui, mes livres du swap Livraddict.  Je dévore Arlington Park de Rachel Cusk (auteur à suivre) et Spirales de Tatiana de Rosnay. Je me laisse aller à ma passion addictive pour les romans policiers et en particulier, pour l'oeuvre de Anne Perry. On m'a offert L'Etrangleur de Cater Street et j’enchaîne avec Le Mystère de Callander Square emprunté à la bibliothèque. Toujours dans ma furie policière, j'avale en quelques jours le premier tomme de Millenium (je n'ai toujorus pas lu les autres). Entre temps, sérieuse, je lis aussi La Princesse de Clève.

Rassasiée de lectures faciles et impulsives et l'esprit plein de mon voyage aux Antilles qui se prépare, je commence Voyages aux Iles  du père Labat. Récit d'époque qui nous plonge dans les colonies françaises du XVIIème siècle : lecture passionnante qui me suivra à travers les caraïbes et que je ne finirai que fin juillet.  Je continue sur les récits autobiographique et reprend ma série Simone de Beauvoir entamée en 2010. A l'époque, j'avais lu Mémoires d'une jeune fille rangée et La Force de l'age. Cet été, c'est au tour de La Force des choses où l'on suit toute la vie politique et culturelle depuis l'après guerre jusqu'à la décolonisation vue par les yeux de l'auteur. Je le lis si vite que je suis obligée de m'interrompre entre les deux tomes : j'avais laissé le second à Fort de France, ne voulant pas m'encombrer et pensant que le premier me suffirait ! Heureusement, j'avais tout de même emporté quelques livres de sécurité. Je lis Autoportrait de l'auteur en coureur de fond de Murakami : récit tout à fait splendide même pour moi qui n'aime pas courir, on y retrouve toute la profondeur philosophique de l'auteur, une vraie réflexion sur l'écriture, sur le talent, sur la recherche. Et pourtant ce n'est pas pompeux ni lourd, c'est léger et intelligent, modeste et passionnant. D'ailleurs, ça ne me dure pas très longtemps. Je survis grâce à The Fish Can Sing du prix Nobel islandais Halldor Laxness (et que j'ai d'ailleurs acheté en Islande). Celui là est en anglais et me donne plus de difficultés, c'est assez péniblement que j'arrive au bout bien qu'au final, la satisfaction soit au rendez-vous. Sur le vol de retour vers Fort-de-France puis sur la plage de Madiana, je lis l'Herbe Rouge de Boris Vian ce qui me remet tout naturellement dans l'ambiance de Simone de Beauvoir dont je peux enfin lire le deuxième tome lors des 8 heures de vol vers Paris.

De retour en France, j'entre dans une période de lecture moins intense. Le mois de septembre est consacré aux Lettres Persanes pour mon fameux Challenge littérature française avec des livraddictiens.  Une fois terminé, j'ai une fringale de livres : la lecture de livres plus anciens ou classiques si elle me plait ne comble pas toujours ma faim car elle reste plus fastidieuse. J'emprunte un peu au hasard La Nuit des enfants rois dans la bibliothèque de mes beaux parents et le finis en moins de 24h.  J'ai envie de quelque chose de court, La Ronde de nuit de Patrick Modiano m'intrigue et traîne sur mon bureau depuis un moment. Je le lis, mais cela prend plus de temps que prévu : écriture intéressante mais difficile !

Voilà mon départ pour Montréal, je suis parée : ma mère vient de me prêter Le Cerle de la croix, gros pavé écrit par Iain Pears. C'est le meilleur roman policier que j'ai lu cette année, moins tape à l'oeil que d'autres, il prend le temps de construire son intrigue et recèle une véritable réflexion sur la valeur du témoignage et de la vérité. Réflexion d'autant plus intéressante qu'elle rejoint celle sur la vérité scientifique : le roman se situe au XVIIème siècle et met en scène les philosophes et penseurs de l'époque au milieu des premières expérimentations. Je le lirai dans les cafés et restaurants de Montréal, le soir dans ma chambre d'hôtel, en buvant un chai latte au petit déjeuner, ou encore dans le bus pour Québec. Il ne tient pas les deux semaines et j'ai le temps de lire Détail de la Mort de Anne Legault, roman québécois acheté au hasard d'une bouquinerie sur la rue sainte Catherine : très jolie découverte. Dans l'avion qui me ramène à Paris, je lis Ce cher Dexter que j'ai depuis longtemps : plus exactement depuis le swap livraddict spécial adaptation.  C'est une agréable surprise, je pensais que la série avait repris exactement l'histoire du bouquin et que je connaissais déjà tout, mais il y a tout de même des différences notables qui rendent le livre véritablement intéressant. Le style rend bien la froideur du personnage principal encore plus effrayant que dans la version télé.

De retour en France, je lis La Voleuse de livre qui sera ma seule vraie déception de l'année. Je m'attendais à de l’originalité et à de la poésie, j'ai surtout trouvé des faiblesses dans le style et une histoire enfantine.  J'ai soif d'une littérature plus ardue, je lis Un Parfum de paradis d'Elias Khouri et complète ainsi un nouveau pays pour le World Books Challenge, le Liban. Je découvre aussi un auteur de qualité. Ce n'est pas avec lui que je comprendrais la guerre civile libanaise car il nous entraîne dans la confusion des vies mélangées, chamboulées, nous laissant aussi démunis que ses personnages.

Mon prochain livre, on est déjà en décembre, n'est pas non plus très gai. Je me décide enfin à lire La Route de Cormac MacCarty. Je suis allée le chercher à la bibliothèque avec plusieurs autres : un peu de matière en attendant Noël. C'est une bonne surprise, j'aime l'aspect désolé des paysages brûlés décris par l'auteur. J'avais peur d'un "m'as tu vu" aux relents apocalyptiques, mais, si on a bien l'apocalypse, c'est de façon très dépouillée et dans un style poétique et touchant. Maintenant, j'ai envie de lire les autres livres de l'auteur...  J'ai lu La Route en 24h, bien installée dans mon canapé, les personnages ayant déjà bien assez froid sans que moi même je ne cherche l'inconfort. J'enchaîne avec une petite pièce de Yasmina Reza, Conversations après un enterrement, le film Carnage m'ayant donné envie de re-lire cette auteur. Enfin je termine l'année sur un de ces livres faciles que je croque parfois : j'ai pris le seul Anne Perry disponible à la bibliothèque, Belgrave Square et je déroge à ma règle de lire les séries policière dans l'ordre... J'ai finis l'année en pleine pulsion lectrice, en plus des livres reçus à Noël et de ceux que j'ai empruntés à la bibliothèque, j'en ai acheté trois autres à la librairie Eureka Street de Caen (que je conseille d'ailleurs). Mais je sens que le temps me manque pour assouvir pleinement mes désirs de lectrices. D'ailleurs, j'arrête d'écrire et vais lire Allah n'est pas obligé de Ahmadou Kourouma...

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