Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !
Nous sortons à nouveau avec tous nos bagages, dans la chaleur (car il fait très chaud pour un début mai), et tentons de rejoindre ce qui doit être notre chambre. Celle-ci est au moins à 500m de l’auberge (où nous prendrons le petit déjeuner). Enfin nous trouvons notre immeuble dont l’intérieur ressemble plus ou moins à celui que nous avons quitté. La chambre est au 2eme étage, nous ne voyons qu’un vieil ascenseur en fer qui n’a pas l’air de fonctionner : nous montons à pied. Nous cherchons, mais ne voyons que des habitations et rien qui ressemble à la description de la dame de l’auberge. Nous errons sur des balcons donnant sur une jolie cour, perdus. On trouve un autre un ascenseur, nous ne sommes pas au bon étage, nous montons encore (en ascenseur cette fois), mais on ne trouve toujours pas. Finalement Sébastien me laisse en plan au milieu de l’escalier avec les bagages et part à la recherche de la chambre. Il fait très chaud, mes affaires sont lourdes, je suis épuisée. Enfin, on la trouve ! Elle est derrière une grosse grille blanche et donne elle aussi sur le petit balcon. Avec le gros trousseau de l’auberge, nous arrivons avec difficulté à ouvrir les 2 portes fermées par 3 clefs. A l’intérieur, c’est un petit appartement composé d’une cuisine, de toilettes et d’une salle de bain, et à priori de 2 chambres. La notre est la numéro 2, nos voisins ne sont pas là. Nous y entrons enfin, éreintés. Là, nous pouvons souffler, la chambre est grande, il fait frais, il y a plusieurs petits lits qui n’ont pas l’air trop inconfortables et un petit divan qui a bien vécu.
Après avoir repris un peu nos esprits, nous tentons d’ouvrir la valise. Mais nous avons beau tordre toutes nos clefs et casser toutes mes épingles à nourrice, les petites serrures restent bel et bien fermées. On laisse tomber pour l’instant et on décide de sortir acheter du shampoing (j’en ai absolument besoin mais le notre est dans la valise). Mais au moment où nous nous préparons, la sonnette retentit. Prudemment on s’approche de la porte : ce sont nos voisines. 2 jeunes filles ukrainiennes (mais ça on n’est pas sûr) qui sont là avec un de leurs amis qui a gardé les clefs. Elles sont venues pour un concours de jeu de cartes style Magic et repartent demain. Elles déposent juste leurs affaires et repartent. Nous sortons nous aussi, commentant l’étrangeté de notre situation. Après quelques centaines de mètres dans les rues de Budapest, nous trouvons une sorte de dépanneur qui vend 2 ou 3 bouteilles de ce qui semble être du shampoing (mais on n’est pas très sur, tout est marqué en hongrois !). Sébastien veut tenter d’utiliser les mots qu’il a appris mais il est désarçonné par l’aspect hostile et mutique du vendeur. Il est tellement troublé qu’il se trompe et donne 5000 forints à la place des 1000 que coûtait le shampoing. Tant pis !!
En rentrant dans la chambre, nous croisons une dame hongroise sur le petit balcon, que nous aurions mieux fait de croiser la première fois. En effet, nous croyant perdus, elle nous indique la chambre puis discute avec nous dans un mélange d’allemand et d’anglais (le « nem ertem » hongrois ayant bien servi). Nous ressortons assez rapidement pour aller manger, il est déjà au moins 20h30. La rue devant notre « hôtel » est une allée piétonne pleine de café touristes où l’on peut manger dehors sous les arbres. Nous la parcourons et nous installons dans le dernier qui a l’air moins cher. Le serveur parle anglais ce qui est rassurant car nous n’arrivons pas à sortir un seul mot de hongrois, et ce, malgré le guide de Sébastien. Le serveur nous confond sans arrêt avec la table des voisins (même pour l’addition) et nous attendons nos plats ¾ d’h, mais nous mangeons bien et quittons le restaurant à temps pour rejoindre l’auberge où doivent arriver maman et Alice.