La semaine dernière, pour fêter mon nouveau boulot, nous avons passé tout le samedi en ville et sommes allé au cinéma voir The Host.
Ce film coréen a eu beaucoup de succès dans son pays et on comprend pourquoi. Cela peut paraître étrange, mais je dirai que c’est l’histoire de Gros monstre à la fois la plus drôle et la plus émouvante que j’ai vu. Ici, le réalisateur enchaîne sans difficultés des scènes rappelant Alien, la petite fille menacée par la bête cauchemardesque, à de vrai moment de délire digne du Morning Live (Mais c’est mieux que le Morning Live, je vous rassure). La bête n’est que le prétexte, l’histoire se passe à travers ses personnages, le héro principalement, à la fois caricaturaux et émouvant. La poésie de l’absurde est peut être l’expression qui convient le mieux. Cette même absurdité que l’on retrouve dans toute la société environnante, remuée par la fameuse bête ; monde sans queue ni tête à travers lequel la naïveté du héro semble être la seule issue. En arrière plan bien sûr, mais à peine effleurée, la situation sociale coréenne et la folie du monde actuel.
Et puis ce samedi, on est allé voir le nouveau James Bond, d’un autre genre. Je n’ai pas été déçue et l’ai trouvé nettement meilleur que le dernier que j’avais eu l’occasion de voir.