Le festival est un peu différent pour nous cet année ! Pour la première fois, notre fils Octave, 6 mois, nous accompagne. Il est un peu trop jeune pour les films et passe ses journées sous la garde de sa grand-mère. Pour nous adapter à cette nouvelle situation, nous avons pris un rythme différent et moins soutenu qu'à nos habitudes : 3 films par jour au lieu de 5. Nous avons concentré nos choix de séances sur la compétition officielle.
C'est ainsi que nous commençons le festival jeudi matin à 11h à l'espace lac. Le premier film s'appelle Répertoire des villes disparues du Canadien Denis Côté. On aurait envie d'aimer cette œuvre empreinte de mélancolie dans les paysages enneigés du Québec. Mais non, la sauce ne prend pas. Le rythme est un peu trop lent, l'action pas assez précise, et on finit surtout par s'ennuyer. Vu les réactions de la salle, je ne pense pas être la seule.
Nous sommes de retour l'après-midi pour l'Irlandais Sea Fever de la réalisatrice Neasa Hardiman : une jeune femme scientifique sur un bateau de pêcheur et un gros monstre marin un peu inquiétant. Le scénario manque certainement d'originalité mais je suis séduite par les personages, je me laisse porter par l'histoire et passe un bon moment.
Cependant, la vraie bonne surprise arrive le soir avec notre séance de 22h au Paradiso : 1BR, the apartment de l'américain David Marmor. Le film commence de façon assez classique avec une jeune femme inquiète dans un nouvel appartement mais il nous amène là où on ne l'attend pas et arrive à capter notre attention jusqu'au bout. Son propos est teinté de cynisme, d'humour et de cruauté, se moquant gentiment de la notion du "bon samaritain". C'est là dessus que nous concluons notre première journée !