Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !
Ivan doit repartir, il nous indique un bus qui descend vers Pest. Nous décidons d’aller voir une des grandes rues qu’il nous a indiqué. Il est déjà 18h, je commence à désespérer pour ce qui est de mes vêtements. En effet, j’ai tout de suite remarqué en arrivant à Buda qu’il n’y avait aucune boutiques (contrairement à ce que maman avait dit). Et à cette heure là les magasins ferment. Mais en arrivant sur la Vaci Utca je découvre que là, il y a des magasins et qu’ils sont encore ouverts ! Mais le temps presse, ils vont fermer. En fait cette avenue est très « Europe de l’ouest », on y trouve des Pimkie, Gan, Benethon et autres boutiques de ce genre. Et les prix sont très chers comparés à ceux de notre rue à l’auberge. Je renonce donc vite à m’y acheter des robes (1 ou 2, car j’en ai besoin). Par contre, il me faut absolument des sous-vêtements ! Je parcours donc toutes les boutiques encore ouvertes à toute vitesse suivie de très près par Alice qui s’intéresse beaucoup à tout ça, compare les prix, calcule en euros pour savoir si ça « vaut le coup » par rapport à la France. Mais aucunes de ces grandes chaînes ne s’occupe des besoins de tous les jours : pas de petites culottes. Au bout de la rue, on tombe en face d’un magnifique bâtiment : ce sont les grandes halles que nous ne pourront malheureusement pas voir ouvertes. Nous bifurquons vers le quartier juif dont Ivan nous a dit beaucoup de bien. Et c’est en passant sous une route, dans une bouche de métro que je trouve, enfin, une boutique qui vend des culottes (ainsi que pas mal de bas qui avaient l’air plutôt intéressant). Ouf, je n’aurais pas à faire la lessive ce soir.
Au bout d’un moment, on se retrouve devant la grande synagogue. Elle est magnifique mais nous n’auront pas le temps d’y retourner pour la voir de l’intérieur : dommage, on loupe sûrement quelque chose. Dans le soleil couchant, on s’installe dans un café en face, pour se reposer un peu et boire un verre. Il est déjà tard quand on se décide à s’en aller. Ivan nous a indiqué un petit resto dans le quartier juif : le fricci papa. Après une forte concentration sur le plan et quelques minutes de marche, on le retrouve enfin, mais il est déjà fermé ! (Ils ne servent pas après 21h). Nous marchons donc encore un peu, plutôt au hasard, et nous nous retrouvons dans un restaurent italien. Heureusement, ils font pas mal de plats hongrois et l’on mange très bien. (Il aurait quand même été dommage de prendre des spaghettis carbonaras…) Le serveur est tout jeune et ne parle pas beaucoup (comme beaucoup de hongrois) mais nous est très sympathique. Comme souvent, maman donne un pourboire, mais il s’en suit un grand débat pour savoir si le service est compris ou non dans les prix (ce qui modifie considérablement le pourboire !). En sortant, on se rend compte avec surprise que l’on est juste à côtés de l’hôtel. On rentre chacun dans notre chambre : notre première journée à Budapest est terminée.