Pula
Ou sommes-nous ? A Rome ?! Mais non, au cœur de L'Istrie, à Pula !
Dans la région de Croatie la plus visitée, au milieu des collines verdoyantes, l'empire romain a laissé des traces, plus que visibles.
Dubrovnik
"La perle de l'Adriatique"
Dubrovnik fait partie de ces villes à qui l'histoire a donné une âme. Née à la fin de l'antiquité, très vite elle lutta pour son indépendance. Petite république de la Dalmatie, dès le XIIème siècle, son gouverneur était élu de façon démocratique. Reine de la diplomatie, elle réussi tant bien que mal à garder une certaine autonomie sous le joug de la république de Venise, puis à s'entendre avec les Ottomans. Perle de culture et d'histoire, son déclin commence sans doute avec Napoléon dont l'arrivée fut vécu comme une humiliation (il mit fin à une république de plusieurs siècles). Elle passa ensuite au main de l'Autriche puis après la première guerre mondiale se trouva englué dans la nouvelle Yougoslavie. Mais Dubrovnik a gardé ses remparts moyenâgeux et le temps ne semble pas avoir marqué ses impressionnantes rues de hauts murs blancs. Elle attire les touristes même sous le communisme. Cela lui vaut aussi d'être un enjeu de taille lors de la guerre d'indépendance. Le 6 décembre 1991, les bombes pleuvent sur Dubrovnik... Ce sont les serbes qui cherchent à récupérer ce joyau aux mains des croates. La cité fut assiégée pendant 6 mois. Cependant, les serbes firent tout de même attention à ne pas bombarder les remparts, ils voulaient que la ville une fois à eux, continue à attirer les touristes ! Restée Croate, après la guerre, Dubrovnik doit penser ses plaies, physiques mais aussi "psychologique" (des centaines de morts, des milliers de réfugiés) ... Heureusement, la paix ramène touriste et prospérité, en 2005 plus aucune trace de guerre sur ces murs !
Voilà à quoi l'on pense quand on parcourt ses rues à la fois truffées d'histoire et qui semblent être restées les mêmes depuis 8 siècles... Dubrovnik courageuse, Dubrovnik indépendante, Dubrovnik magnifique. Et n'oublions pas la devise de la ville : "La liberté ne se vend pas, même pour tout l'or du monde".
Etapes Camping Suite
Camping Solitudo à Dubrovnik
Voilà le camping qui a le prix du pire camping ! Déjà, il est très cher (environ 30 euros la nuit). Il y a une plage bruyante et lointaine, un unique bloc sanitaie boueux pour un très grand camping. Les emplacements ne sont pas vraiment ombragés, on s'est retrouvé sur un tas de cailloux au milieu d'une fourmilière. Il manque tout à fait de charme. Il nous plaisait tellement pas, qu'on n'y est resté qu'une nuit alors qu'on voulait passer plus de temps à Dubrovnik...
Camping Uvla Borova à Makarska
Ou plutôt à 20 km au sud... Là par contre, c'est le Top n°2 des campings croates (dans mon classement personnel). Il est bien tenu, en plein dans la Riviera de Makarska, la plage à nos pieds avec vue sur la mer... Dommage, 3 orages dans la nuit !
1 nuit
La petite pension à Starigrad
En Croatie, on trouve partout des chambres chez l'habitant et des petites pensions. Ici, cernés par le vent, ce fut notre solution de rechange. Mais franchement, une nuit dans un vrai lit avec notre petite salle de bain à nous et la télé satellite, c'est plutôt sympa !
1 nuit
Camping Runke à Pula
Nous voilà dans l'Istrie ! Le camping s'avance dans la mer au milieu des pins, la plage est juste à nos pieds. Par contre, les sanitaires sont un peu crad...
2 nuits
Camping à Venise
Voilà notre dernière étape. Nous avons trouvé le camping le moins cher de Venise (en fait c'est à Jesolo en face de Venise). Faut dire, il est un peu pourri comme camping. Une suite d'emplacements boueux pris d'assaut par des camping car, des toilettes en préfabriqué où l'eau à moitié chaude de la douche est payante. Mais tant pis s'il manque de charme, après les embouteillages monstres pour sortir de Croatie on est trop fatigué pour chercher et puis de toute facon, la journée, on la passe à Venise, pas dans le camping !
2 nuits
Dernier jour : Venise->Paris direct en voiture ! Vrrrrrouuuum !