Budapest, première soirée suite 2
Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !
Je viens de retrouver a mère et ma soeur arrivées un peu après moi.
Nous les trouvons errant dans la rue principale, perdues. Elles non plus n’ont pas compris où était l’entrée. Nous les guidons et j’attends tout le monde en bas du grand escalier (pour ne pas avoir à monter puis descendre les bagages). Au bout d’un certain temps, je les vois arriver par l’entrée principale ! La dame les a fait passé par des couloirs mystérieux et des cours intérieurs pour les amener à la deuxième chambre. De toutes façons, nous allons échanger, car dans cette dernière il y a un grand lit (qui nous convient mieux à Sébastien et moi). Nous accompagnons donc maman et Alice à la première chambre. Elles y déposent leurs affaires et nous prenons les notre (sauf la grosse valise que nous laissons là pour l’instant). Mais au moment de s’en aller, maman éteint la lumière, et là nous découvrons une des choses les plus étranges du voyage : dans la chambre, il y a un grande porte fenêtre masquée par un rideau et derrière cette porte, de la lumière. La porte est fermée, nous n’avons pas la clef. On pense à une sorte de cagibi dont on aurait par mégarde allumé la lumière. Maman appuie sur un interrupteur et la lumière s’éteint. Rassurée, elle commence à repartir, quand elle entend un grognement venant de l’intérieur de la pièce étrange. Elle rallume immédiatement forcée de constater qu’il y a quelqu’un derrière la porte. Au même moment, nous découvrons qu’une autre porte éclairée donne dans la salle de bain. Nous ne l’avions pas vue jusque là. Tout ceci nous semble vraiment très étrange. Comment quelqu’un pourrait-il dormir dans cette chambre si pour sortir, il est obligé de passer par la salle de bain ? (La salle de bain est en effet partagée avec les 2 autres chambres !) Et puis, ce n’est pas normal que maman puisse éteindre la lumière de la chambre étrange, ni même qu’elle voit à travers une grande porte fenêtre… Nous quittons l’hôtel et maman et Alice nous raccompagnent pour retenir le chemin jusqu’à l’auberge. Une fois sur la grande avenue, nous décidons de prendre un pot dans un café et maman et Alice nous racontent la suite des aventures de l’avion raté. Elles sont rentrées à Noisiel avec la voiture de Sébastien chercher la carte d’identité. Puis elles ont repris la voiture de maman et ont foncé jusqu’à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle. Là elles ont demandé à air France qui leur a seulement proposé des billets à plus de 600 euros chacun. Prix prohibitif, elles ont continué de chercher pensant ne jamais partir, mais heureusement, la compagnie aérienne hongroise leur a vendu des billets à des prix bien plus abordables. Et elles sont finalement arrivées, tout va bien. Il commence à se faire tard, maman et Alice reprenne la direction de leur chambre, et Sébastien me montre la notre.
On y rentre par l’entrée suivant celle de l’auberge dans la grande rue. On arrive aussi dans une cour, puis on monte un escalier du même genre. Nous sommes au premier étage. On ouvre une première porte qui donne sur un palier avec trois appartements. Puis une seconde porte qui donne sur un petit balcon avec une uniquement une porte. On ouvre encore cette dernière porte avec bcp de difficultés mais ensuite, on est enfin dans l’appartement. La clef qui ouvre le balcon est la même que la clef du premier verrou de la dernière porte. Ca, ça paraît normal. Ce qui est plus étrange, c’est que la clef du deuxième verrou est la même que celle de l’entrée principale de l’immeuble… L’appartement est très grand, il n’y a qu’une seule grande chambre avec de nombreux lits deux places. Il y a aussi une cuisine, une salle de bain –toilettes, et un petit salon avec une table. Le plafond est très haut, tous les murs sont blancs, par terre du vieux parquet qui ressemble à celui du premier appartement. Les draps se résument à un drap housse et des couvertures enfilées dans de vielles housses de couette trouées. Mais bon, les lits ne sont pas mous, et on s’endort facilement…
Fête de la musique !
Belle soirée à Paris...
Un petit tour à Denfert puis à République, en passant pas mal de fois dans le quartier latin entre 2 métros.
Et pour finir danse sur de la vielle disco au marais et fondant au chocolat dans les paillettes du quartier gay...
Vive Paris !
Premiere soirée à Budapest, suite
Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !
Nous sortons à nouveau avec tous nos bagages, dans la chaleur (car il fait très chaud pour un début mai), et tentons de rejoindre ce qui doit être notre chambre. Celle-ci est au moins à 500m de l’auberge (où nous prendrons le petit déjeuner). Enfin nous trouvons notre immeuble dont l’intérieur ressemble plus ou moins à celui que nous avons quitté. La chambre est au 2eme étage, nous ne voyons qu’un vieil ascenseur en fer qui n’a pas l’air de fonctionner : nous montons à pied. Nous cherchons, mais ne voyons que des habitations et rien qui ressemble à la description de la dame de l’auberge. Nous errons sur des balcons donnant sur une jolie cour, perdus. On trouve un autre un ascenseur, nous ne sommes pas au bon étage, nous montons encore (en ascenseur cette fois), mais on ne trouve toujours pas. Finalement Sébastien me laisse en plan au milieu de l’escalier avec les bagages et part à la recherche de la chambre. Il fait très chaud, mes affaires sont lourdes, je suis épuisée. Enfin, on la trouve ! Elle est derrière une grosse grille blanche et donne elle aussi sur le petit balcon. Avec le gros trousseau de l’auberge, nous arrivons avec difficulté à ouvrir les 2 portes fermées par 3 clefs. A l’intérieur, c’est un petit appartement composé d’une cuisine, de toilettes et d’une salle de bain, et à priori de 2 chambres. La notre est la numéro 2, nos voisins ne sont pas là. Nous y entrons enfin, éreintés. Là, nous pouvons souffler, la chambre est grande, il fait frais, il y a plusieurs petits lits qui n’ont pas l’air trop inconfortables et un petit divan qui a bien vécu.
Après avoir repris un peu nos esprits, nous tentons d’ouvrir la valise. Mais nous avons beau tordre toutes nos clefs et casser toutes mes épingles à nourrice, les petites serrures restent bel et bien fermées. On laisse tomber pour l’instant et on décide de sortir acheter du shampoing (j’en ai absolument besoin mais le notre est dans la valise). Mais au moment où nous nous préparons, la sonnette retentit. Prudemment on s’approche de la porte : ce sont nos voisines. 2 jeunes filles ukrainiennes (mais ça on n’est pas sûr) qui sont là avec un de leurs amis qui a gardé les clefs. Elles sont venues pour un concours de jeu de cartes style Magic et repartent demain. Elles déposent juste leurs affaires et repartent. Nous sortons nous aussi, commentant l’étrangeté de notre situation. Après quelques centaines de mètres dans les rues de Budapest, nous trouvons une sorte de dépanneur qui vend 2 ou 3 bouteilles de ce qui semble être du shampoing (mais on n’est pas très sur, tout est marqué en hongrois !). Sébastien veut tenter d’utiliser les mots qu’il a appris mais il est désarçonné par l’aspect hostile et mutique du vendeur. Il est tellement troublé qu’il se trompe et donne 5000 forints à la place des 1000 que coûtait le shampoing. Tant pis !!
En rentrant dans la chambre, nous croisons une dame hongroise sur le petit balcon, que nous aurions mieux fait de croiser la première fois. En effet, nous croyant perdus, elle nous indique la chambre puis discute avec nous dans un mélange d’allemand et d’anglais (le « nem ertem » hongrois ayant bien servi). Nous ressortons assez rapidement pour aller manger, il est déjà au moins 20h30. La rue devant notre « hôtel » est une allée piétonne pleine de café touristes où l’on peut manger dehors sous les arbres. Nous la parcourons et nous installons dans le dernier qui a l’air moins cher. Le serveur parle anglais ce qui est rassurant car nous n’arrivons pas à sortir un seul mot de hongrois, et ce, malgré le guide de Sébastien. Le serveur nous confond sans arrêt avec la table des voisins (même pour l’addition) et nous attendons nos plats ¾ d’h, mais nous mangeons bien et quittons le restaurant à temps pour rejoindre l’auberge où doivent arriver maman et Alice.