Photo du mois : Nostalgie
Edit : J'ai aimé toutes ces photos du passé sur vos blogs. Ces images figées dans l'instant, l'instant qui est déjà passé. Et que cachent-t-elle ces photos ? De quoi est-on nostalgique ? Car parfois, derrière le sourire on trouve de l'amertume, le sourire reste et l'amertume s'efface. On n'a plus que l'image de cette enfance rêvée, la mer bleue sur la photo jaunie. C'est peut être ça, la nostalgie. Le désir de cet ailleurs idéal qui n'existe que dans nos souvenirs, qui n'a peut-être jamais existé comme Cynthia qui rêve d'un Paris qui ne vit que dans les livres...
Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.
Ce mois-ci, le thème est "Nostalgie".
Cette photo, certains la connaissent déjà car elle m'a servi de profil facebook pendant longtemps ! Elle a été prise en Irlande, il y a quatre an. On ne peut pas dire que je sois vraiment nostalgique de cette période mais j'en ai un très bon souvenir. On venait de s'installer en Irlande, on ne savait pas ce qui nous attendait et tout était ouvert. Ce jour là, on était aller se balader à Howth, il faisait beau et on était descendu jusqu'à Sutton dans la lumière de la fin d'après midi. La nostalgie, ça me fait penser à la mer, à la lumière du soleil et à un vent très doux. la nostalgie, pour moi, c'est quand dans l'agitation générale, on s'oublie à penser à ces moments rare où on est juste bien et où on ne pense à rien.
Allez visiter les autres blogs, la liste s'allonge chaque mois !
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Films d'octobre
En octobre 4 films !
Captifs de Yann Golzan
Film sans grande originalité mais qui se laisse regarder. La première partie est bien menée en huit clos inquiétant et bien filmé. La seconde partie est un peu trop rocambolesque et le scénario assez peu crédible malgré la volonté de réalisme (j'aimerai bien savoir de quels "faits réels" c'est censé être inspiré !).The Housemaid de Im Sang So
Encore un petit bijoux qui nous vient de Corée du réalisateur Im Sang So dont j'avais déjà vu The President's last bang. On retrouve les caractéristiques du bon cinéma coréen : la réalisation parfaite et l'image ultra léchée. On retrouve aussi ce balancement entre les styles qui rendent ces films difficiles à caractériser. Le film commence comme une fresque sociale mais filmée façon thriller ce vers quoi il évolue d'ailleurs. Mais, l'histoire nous surprend toujours et, jusqu'au bout, on ne sait pas à quoi s'attendre. Mention spéciale au premier plan du film sur le suicide d'une inconnu dans la vile frétillante.Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen
Un film très Woody Allennien : comédie chorale qui montre les déboires de la société bourgeoise. Mais ce que j'ai aimé dans cet opus, c'est l'aspect sombre et cynique qui se cache derrière l'humour. Ici, tout le monde fait les mauvais choix, la vie de chacun s'écroule petit à petit et la seule solution, c'est visiblement de croire aux vies antérieures et de penser que l'on est Jeanne d'Arc !Petit Tailleur de Louis Garrel
C'est un peu par hasard que je me retrouve à aller voir le premier film de Louis Garrel qui est en fait un moyen métrage de 45 minutes. A vrai dire, heureusement, car 45 minutes c'était déjà bien assez ! J'ai trouvé que ce film manquait beaucoup de maturité et était plutôt maladroit au niveau de la réalisation. Mais le problème est surtout dans le scénario tout à fait insipide. Le seul personnage intéressant est le vieux tailleur qui nous touche à travers sa relation avec son jeune apprenti. Mais visiblement, ce n'est pas lui qui intéresse Louis Garrel car il passe la majeure partie du temps à filmer Les Seydoux dont ne manque pas le moindre battement de cils, la moindre larme naissante, la moindre moue tristounette, le moindre sourire niais. Mais le problème, c'est que pour moi, le personnage de Lea Seydoux n'est qu'un fantasme sans chair et sans intérêt. Certes, elle est jolie mais ça m'exaspère que l'idéal féminin puisse n'être représenté que par cette boule d'émotions incontrôlées au joli petit minois. Information pour Louis Garrel : les femmes, même les plus jolies, ont un cerveau et un corps qui n'est pas juste une image ! Pour que ces poupées deviennent des personnages intéressants, il faut gratter un peu la couche de verni et de maquillage qui recouvre leur visage, sinon on obtient une pub pour un parfum, pas un film.
Challenge villes européennes : Londres avec l'inspecteur Monk
Sur Livraddict, Avalon propose un challenge intéressant : chaque mois, une ville européenne est choisie et les lecteurs qui le souhaitent peuvent écrire un article sur une œuvre autour de cette ville. Le mois dernier, c'était Londres et j'ai donc décidé de parler de la série policière écrite par Anne Perry autour de l'inspecteur Monk.
Le premier opus, Un étranger dans le miroir date de 2001. J'ai découvert la série quelques années après et n'ai plus loupé une parution depuis ! Les faits se déroulent en pleine époque victorienne dans le Londres du XIXème siècle. Anne Perry apporte un grand soin à la description historique et, au fur et à mesure des enquêtes, on découvrira l'ensemble de la société londonienne de l'époque, toute classe sociale confondue. La ville se peint sous nos yeux : ses rues sales et pluvieuses, ses faubourgs mal famés, ses maisons bourgeoises, la Tamise embrumée et les docks crasseux...
L'inspecteur Monk est à l'image de la ville, insondable et tourmenté. Dans le premier roman, il se réveille d'un accident atteint d'une amnésie qu'il tente de cacher à son entourage. Il devra se redécouvrir lui même, accepter l'homme qu'il était et la part sombre qu'il enferme. C'est ce côté sombre qui m'a séduite dans l'intrigue. On le retrouve dans l'ensemble des romans, le questionnement perpétuel de Monk est ce qui fait le charme des histoires. Mais il n'est pas l'unique personnage car sans l'énergique Hester, tout resterait bien fade et triste. Femme de caractère, peu adaptée à son époque, elle devient vide un personnage récurent et prend une part active aux enquêtes. Les sentiments confus que Monk et Hester éprouvent l'un pour l'autre sont un moteur d'importance dans l'évolution de la série mais ils n'éclipsent pas les intrigues qui se nouent dans chaque épisode.
En conclusion, vous aurez compris que les romans d'Anne Perry font partis de mes favoris sur ma table de chevet. Rien ne vaut une soirée à se plonger dans les recoins sombre de Londres avec Monk et Esther... Pour les amateurs, une autre série sur le même thème et de la même auteur existe, c'est celle des enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt. Malheureusement, je ne pourrais rien vous en dire car je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de la découvrir ! J'ai par contre lu et adoré la série sur la famille Reavley qui nous plonge dans la première guerre mondiale mais nous éloigne un peu de Londres...
Pour voir l'ensemble des villes et des articles, c'est sur le blog d'Avalon