Voyage en Andalousie : Nerja
Nous quittons donc notre petit paradis des montagnes pour descendre quelques kilomètres au sud sur la côte andalouse. La mer se dessine sous un ciel gris (le seul du séjour), découpée d’immeubles et de routes, urbanisation à tout va.
Nous sortons de l’autoroute et rejoignons le centre de Nerja où l’on finit par trouver un parking après de nombreux errements et demi-tours dans les minuscules rues. Notre hôtel donne sur le « balcon de l’Europe », place principale de la ville, animée et piétonne. Après avoir déposer les bagages dans la chambres, re-garer la voiture plus loin etc., direction la plage !
Le balcon de l’Europe est une grande esplanade qui s’avance naturellement vers la mer. Des deux côtés, des escaliers mènent à de petites plages de sable gris balayées par les vagues. Je suis déjà venue à Nerja, et je me rappelle très bien la mer particulièrement agitée qui y sévit. Je ne suis pas déçue, voilà longtemps que je ne m’étais pas baignée dans une mer aussi forte ! Les courants surpuissants nous poussent hors de l’eau et il faut littéralement se battre contre les vagues. Au bout d’un moment, on est tout simplement éjecté et l’on s’écroule sur le sable avec le sentiment d’être passer à la machine à laver. Certains touristes distraits se retrouvent parfois balayé par une vague alors qu’ils bronzaient tranquillement au soleil sur leur serviette.
On reste longtemps sur la plage, retournant plusieurs fois dans l’eau et se lançant même dans la construction d’un château-barrage pour essayer de contrer les vagues.
Le soir, après s’être lavé du sable et du sel qui nous collent à la peau et envahissent déjà notre chambre, on ressort. C’est encore une nouvelle ambiance, bien différente de celles de villes comme Grenade ou Cordoue ou de celle des villages isolées des Alpujaras. On est ici dans une station balnéaire, tout est animé et plein de touristes. Les boutiques sont ouvertes jusqu’à minuit, les rues grouillent de monde. Comme la plupart des touristes sont britanniques – certain possèdent même des résidence secondaire dans les quartier de la ville – l’originalité de la cuisine s’en ressent fortement. Les plats sont stéréotypés et multinationaux, ils ne ressemblent en rien les délicieux tapas que l’on pouvait trouver à Cordoue. Pour arranger le tout, les quelques spécialités sont évidemment à base de poisson et de fruits de mer – ce dont je ne mange pas. Après avoir beaucoup chercher, on choisit un restaurant plutôt médiocre. On termine la soirée par une coupe de glace face à la mer. Sous l’esplanade, on ne voit que l’écume blanche des vagues sur la mer noire.
Le lendemain, on trouve grâce au guide du routard un petit café au coin d’une rue où l’on peut se régaler de chocolate con churros qui nous sert de petit déjeuner. On profite ensuite un peu de la plage, aujourd’hui le ciel bleu est revenu et la mer est plus calme. Quand la fin de la matinée approche, l’heure vient pour nous de nous lancer dans l’expédition que nous avons prévu. En effet, notre hôte des Alpujaras nous avait parlé d’une balade dans une rivière à Nerja, et comme on aime beaucoup les rivières, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! La veille, on a récupéré à l’office du tourisme un petit guide de cette balade et on s’est même acheté des chaussures spéciales.
On tournicote un peu dans la ville à voiture, avant de trouver cette espèce de chemin partant d’un terrain vague décrit sur notre prospectus. On remonte à voiture le long d’une rivière asséchée et déserte. A côté d’une sorte de carrière désaffectée, on se gare. Il y a d’autres voitures, ce qui est rassurant, par contre toujours pas d’eau ! C’est avec peu d’espoirs que nous commençons la balade et mangeons notre pique-nique. Mais au bout de 20 minutes environ, nous arrivons devant un minuscule barrage, et derrière, la rivière ! Elle n’est pas très haute au départ mais nous prenons grand plaisir à marcher dans l’eau. Au fur et à mesure de la balade, les gorges se resserrent et nous avançons avec l’eau aux genoux, grimpant les rochers et mini chutes d’eau. C’est le genre de balade qu’il me faut, les parois rocheuses et la végétation sont une barrière naturelle au soleil et je n’ai jamais trop chaud, rafraîchie par l’eau de la rivière. A certains endroits, l’eau est même assez profonde pour se baigner.
Nous marchons bien deux heures avant de faire demi tour, et c’est après quatre heures de balade que nous retrouvons, épuisés, notre voiture. Nous profitons encore un peu de la plage le soir malgré nos jambes éreintées. Pour notre dernier dîner en Espagne, nous choisissons ensuite un restaurant italien où ils font tout de même un délicieux gaspacho. Dernière nuit à Nerja, le matin, on déguste une dernière fois le chocolate con churros puis on prend la direction de malaga.
Sur une plage aux abords de la ville, on déjeune avant de se baigner dans une mer turquoise et calme, dernier bain. On a encore le temps de visiter un peu le centre, et l’Alcazaba. On se régale ensuite dans un salon de thé où ils servent aussi ces boissons à base de lait aromatisé aux noix ou turron… Il est maintenant l’heure de rejoindre l’aéroport où l’on rend sans difficulté la voiture de location. Alors que l’on fait la queue à l’enregistrement, on a la bonne surprise de rencontrer Maria, notre ancienne colocataire qui, en effet, est originaire de Malaga. C’est surtout elle qui doit être surprise de nous trouver dans sa « home town ». Elle prend le même avion que nous et nous avons tout le trajet pout parler de l’Espagne bien sûr, mais aussi du couple slovaque qui nous a remplacé et leur a fait vivre à elle et Peter deux mois difficiles. Heureusement, ils s’en vont et ce sont maintenant des italiens qui vont prendre notre chambre.
Nous rentrons chez nous tard le samedi dans la nuit. Le dimanche, je me sentirai un peu perdue, après deux semaines d’été, retrouver l’automne dublinois et la vie quotidienne n’est pas si facile… Dans nos bagages, le soleil, un gros fromage d’Andalousie, de la Orchata et 3 plaques de turron pour faire profiter nos collègues…
Voyage en Andalousie : Alpujaras
On descend un peu vers le sud puis on quitte l’autoroute. Notre route monte alors dans la montagne le long de paysages spectaculaires. Les Alpujaras sont un ensemble de villages s’étalant entre la vallée et 1500 m d’altitude sur le flanc de la Sierra Nevada. Encore une fois, j’ai trouvé une chambre grâce au guide du routard et j’ai réservé par internet. Nous devons loger à Orgiva, enfin sur la commune d’Orgiva. Car, en réalité, on dépasse le village situé dans la vallée pour rouler sur une petite route pendant au moins 10 minutes avant d’arriver à notre point de chute.
C’est une chambre chez l’habitant et nous avons des indications précises envoyées par internet. Sur la droite, un porche de métal noir et des géraniums, une petite dame aux cheveux gris nous accueille. Son nom est Naomi, elle est d’origine britannique. Elle et son mari (autrichien) ont acheté et rénové ce petit coin d’Andalousie. Ils vivent dans le bâtiment principal et louent le studio adjacent. En faisant le tour de la propriété, on découvre un véritable petit paradis. La maison longe la route, mais de l’autre côté, le jardin descend dans la vallée, fleuri et ombragé. On y accède par de petites allées bordées de buissons colorés. Juste sous l’appartement, on trouve une petite piscine, dont nous avons l’usage exclusif. La terrasse et le bassin sont, eux aussi, entourés de fleurs et de feuillages. En contre bas, se dressent des arbres, citronniers, orangers, oliviers à l’ombre desquels on peut se reposer.
Après avoir un peu profité de ce jardin et de son bassin frais à l’ombre des oliviers. Nous montons jusqu’au village de Pampaneira. Les maisons blanches s’accrochent sur le flan rocheux de la montagne. Les rues sont vides, il n’y a presque pas de touristes. On achète du saucisson et du fromage dans une épicerie ainsi que des framboises. Plus tard, à Orgiva, on complète avec du pain et plusieurs litres de Orchata. Une fois rentrés, on s’installe sur une table en contre bas, devant nous la vallée s’étend avec ses champs d’oliviers. La nuit tombe petit à petit et nous n’avons pas réussi à trouver la lumière, bientôt nous n’y voyons plus rien. Dans le noir, le long des murs sombres, je trouve enfin le moyen d’éclairer la terrasse. On va ensuite s’installer près de la piscine pour lire dans la douceur du soir. Le bassin est éclairé de l’intérieur, et des mouches stupides s’y précipitent régulièrement. Les trois chatons du couple sont fascinés par les insectes et jouent constamment. Un quatrième chat, plus vieux les rejoint et joue avec eux. Il se fait tard, et nous montons bientôt nous coucher.
La journée du lendemain commence par un délicieux petit déjeuner servi par notre hôtesse. Sur une autre terrasse, sous une vigne grimpante, nous buvons notre thé accompagné d’un muesli au fromage blanc et de toast au miel ou à la confiture. Nous nous installons ensuite au bord du bassin, à lire ou à nous baigner… Il est si agréable de nous reposer ici, que nous avons beaucoup de mal à nous décider à sortir. Toute la matinée, nous restons à ne rien faire avant de prendre notre repas du midi, pareil à celui de la veille, assis sur notre terrasse. Je me couche ensuite, sous l’olivier, dans le hamac où je peux lire tranquille tandis qu’un des petits chats vient me rendre visite. Ce n’est que vers 16h que nous sortons enfin de notre petit paradis.
Nous montons alors sur le flanc de la montagne, dépassons Pampaneira et rejoignons Capileira. En chemin, nous trouvons deux autostoppeurs, un islandais et un norvégien, vrais hippis des temps modernes. L’Islandais est très bavard mais sons discours, bien qu’intéressant est assez décousu et incompréhensible, le norvégien, lui, ne parle que si c’est strictement nécessaire. On dépose les deux extra-terrestres et on commence à se balader dans la petite ville blanche.
De là, partent toutes les grandes randonnées dans la sierra Nevada, mais nous ne cherchons à faire qu’une petite ballade et ne trouvons pas d’indications. Evidemment, nous avons loupé l’office du tourisme : une fois ce dernier retrouvé, une gentille dame nous indique « le chemin de la rivière ». Durant cette promenade, des différences fondamentales de fonctionnement corporel seront mise à jour : je n’ai aucun mal à descendre, je trouve ça très agréable, je vais vite et avance agilement entre les bosses du chemin. Seb de son côté, prudent, va très lentement, a peur de se faire mal, je l’attends sans arrêt. En bas, on se plonge dans l’eau glacée de la rivière puis on prend le chemin du retour. Et voilà comment les choses s’inversent. Pour Seb, monter n’est pas particulièrement difficile, cela lui demande à peine plus d’efforts que lorsque c’est plat et au final, il préfère toujours ça à la descente. Pour moi, c’est une autre affaire. Pourtant, le soleil n’est plus très haut et je porte mon large chapeau de paille qui ne me quitte plus. Mais dès que je monte plus de quelques mètres, j’ai du mal à respirer, j’ai besoin d’eau (à vrai dire, je voudrai me mettre entièrement sous l’eau), mon cœur bat la chamade, bref il faut que je m’arrête. Seulement, Seb est devant, marche sans s’arrêter, et c’est lui qui porte les bouteilles. Je suis obligée d’utiliser mes quelques forces pour lancer un cri désespéré à son encontre. Il m’attend tout de même régulièrement le long du chemin, mais cruel, comme il s’ennuie, il prend des photos, et quand il est lassé du paysage (pourtant magnifique) il décide de me prendre ne photo, moi au pique de mon effort et de ma douleur. Cela signifie qu’alors que toute ma concentration se porte sur ralentir mes battements de coeur, respirer profondément etc, je dois encore trouver la force de m’énerver (ce qui n’améliore pas la photo…).
Au bout d’un certain temps, nous arrivons enfin au village. De là, nous reprenons la voiture pour rentrer dans notre petit jardin fleuri où nous attend à nouveau une douce soirée. Le lendemain, nouveau petit déjeuner gargantuesque, puis dernière baignade, dernières pages sur le bord du bassin, dernière sieste dans le hamac, il est l’heure de partir, prochaine étape : la côte Andalouse et Nerja.
Voyage en Andalousie : Grenade
Ayant fait la route d’un trait, nous arrivons dés le début d’après midi à Grenade. J’ai réservé un hôtel un peu dehors de la ville, l’hôtel San Gabriel. Je l’ai trouvé en tapant « hôtel piscine grenade » sur Google et ai été séduite par ses prix attractifs. Nous ne sommes pas déçus, la grande piscine ombragée est bien au rendez-vous, havre de fraîcheur dans la chaude Andalousie. L’hôtel a le charme de ces 3 étoiles un peu has been. On y trouve bien sûr un peu plus de luxe que ce dont on a l’habitude mais aussi une certaine décrépitude, un côté « old fashion ».
Nous descendons immédiatement nous baigner et après s’être rafraîchis, nous nous installons à l’ombre des arbres sur des chaises longues à lire tranquillement. Nous sommes les seuls à profiter de l’endroit et d’ailleurs, tout au long de notre séjour, la piscine restera inexplicablement vide. L’hôtel n’est sans doute pas plein et peut-être que nous n’avons pas les mêmes heures de baignades que les autres…
Quand la faim commence à se faire ressentir, nous décidons de descendre en ville. Pour cela, on emprunte une petite route qui descend la colline en serpentant nous donnant souvent de magnifique panorama. Dans le quartier de la cathédrale, on trouve une petite crêperie où l’on prend un « lunch goûter », plus goûter que lunch mais comme on a sauté le repas du midi… On marche ensuite jusqu’à la plaza nueva, puis le long de la carrera del darro, en contrebas de l’Alhambra.
Grenade n’a rien à voir avec Cordoue. A Cordoue, nous étions au cœur du centre historique, comme hors du temps. Les petites maisons blanches se serraient autour des rues piétonnes peuplées de touristes. Nous n’avons rien vu du reste de la ville, fait de grands immeubles peu attractifs. Grenade est une ville plus grande et très vivante. Sur les places grouillant d’une agitation frénétique on trouve des annonces d’appart et de collocation erasmus. Il y a des bus partout et l’on sent que ce n’est pas que pour les touristes. On s’imaginerait bien vivre dans cette ville gorgée de soleil au pied des montagnes. L’Alhambra, bien que près du centre, ne fait pas réellement partie de la ville, il la surplombe, majestueux, du haut de sa colline.
On continue notre promenade en montant à travers le quartier de l’Albacin. Le soleil descend doucement sur la ville et j’escalade sans trop de difficulté les rues grimpant à travers les maisons blanches. Derrière nous, l’Alhambra se dessine sur le ciel du soir. En s’éloignant du centre, les rues se vident peu à peu et nous sommes souvent les seuls à fouler leurs sols pavés de petits cailloux. Plus tard, on redescend vers le cœur de la ville où, dans une petite rue, on trouve un bar pour prendre notre repas du soir, une fois encore composé de tapas. On rentrera ensuite à notre hôtel pour s’endormir en surplombant la ville illuminée.
Le lendemain, après un petit-déjeuner plutôt décevant, on profite d’une baignade matinale. Il ne fait pas encore trop chaud et l’on peut s’allonger au soleil en regardant gambader dans l’herbe notre ami l’écureuil. A midi, la piscine est censée ouvrir ce qui signifie en réalité qu’ils allument la radio et qu’une musique tonitruante vient déranger notre repos solitaire. On reste encore un peu, puis, après une dernière baignade, on se décide à descendre en ville. On arrive dans le centre en début d’après midi. Nous avons réservé nos billets pour l’Alhambra par Internet et nous devons visiter le palais des Nasrides à 17h30. C’est donc très tranquillement que l’on prend un agréable repas de midi dans un bar comme notre habitude. On se rend ensuite à la plaza nueva où après une bonne glace, on monte dans un des petits bus qui doivent rejoindre l’Alhambra. Nous n’avons visiblement pas choisi le bon bus car le nôtre fait d’abord tout le tour de la ville et met bien ½ heure à rejoindre le palais.
Sans difficultés, on récupère nos billets et commençons la visite. Nous avons sur nous, en plus du guide du routard, un vieux guide spécial Alhambra que ma mère nous a prêté. On se rend assez vite compte que l’auteur de ce dernier guide a un point de vue un peu dépassé et partial sur l’art arabe. Une des spécificités de l’Alhambra est qu’au milieu des bâtiments arabes datant de l’époque Maure, se dresse le palais de Charles-Quint, grosse boursouflure de marbre de la fin e la renaissance. Notre guide n’a de cesse de comparer l’aspect « fragile gracieux et féminin » des palais arabes à l’art chrétien « robuste, beau et noble ». Si le palais des Nasrides n’était fait que de « caprices », et de « pittoresque », chez Charles-Quint on retrouve le « sentiment » et le « rationnel ». Il est vrai qu’il est robuste ce palais ! Avec ses gros murs de marbre et son beau rond de colonnes au milieu d’un beau carré, quand on retrouve chez son voisin maure toutes les formes de pavages possibles dans ses céramiques murales, apothéose de la poésie géométrique.
Il est 15h30 quand nous commençons notre visite. Comme nous ne pouvons pas visiter le palais de Nasrides avant deux heures, nous nous rendons au Generalife. Ce petit « palais d’été » est situé en dehors de l’enceinte, au cœur d’un jardin magnifique irrigué par de multiples canaux et fontaines qui lui donnent une douce fraîcheur. On retourne ensuite à l’intérieur de l’Alhambra à proprement parler, pour visiter le fameux palais de Charles-Quint et la partie la plus ancienne de l’Alhambre : l’Alcazaba. Du haut de cette citadelle, on domine la ville en contrebas et on découvre de magnifiques panoramas sur le quartier de l’Albacin que l’on a visité hier. Le soleil est très chaud et c’est avec soulagement que je termine la visite et vais m’écrouler sur un banc à l’ombre.
Il est enfin l’heure d’aller visiter le palais. Pour permettre à chacun d’avoir une visite agréable, on ne peut entrer dans le palais qu’à l’heure désignée sur le billet, ainsi il n’est jamais surchargé de monde. Chaque demi-heure, une longue queue de touristes se masse devant l’entrée. Assise à l’ombre, j’observe l’attroupement. Je ne me décide à le rejoindre que lorsque les premiers mouvements se font sentir, signe que les portes s’ouvrent et que les gens rentrent. Ainsi, je n’attends pas trop longtemps au soleil. J’ai déjà visité le palais ainsi que l’Alhambra il y a une dizaine d’année avec ma mère et ma sœur, mais assez étonnement, je n’en ai pas énormément de souvenirs. Je redécouvre donc tout avec grand plaisir. Notre plus grand jeu, dans l’Alhambra mais aussi lors de tout notre voyage, est de cherché les « polygones étoilés ». Cette figure géométrique se retrouve partout : deux carrés entrecroisés formant une étoile à huit branches. De façon générale, je suis impressionnée par les pavages d’une grande inventivité géométrique et par les décorations ciselées dans le stuc, faites de milliers de détails. Mais pourtant, rien ne semble de trop ou exagéré, et les patios frais et paisibles s’agencent harmonieusement aux colonnes, aux céramiques, aux plafond majestueux. Mon seul regret : n’avoir pas vu ces fameux « lions » qui était en rénovation.
C’est à pied que nous redescendons vers la ville, nous rejoignons bientôt une petite place où nous pouvons prendre notre dîner au soleil couchant. La place n’est pas sur notre plan et nous avons ensuite de grande difficulté à rejoindre le centre et notre parking. Au bout d’un certain temps ponctué de grands débats sur nos sens de l’orientation respectifs, nous retrouvons enfin la voiture et remontons vers notre hôtel. Sur la route, un dernier panorama sur l’Alhambra éclairé de nuit…
Le lendemain, on profite de la piscine jusqu’à ce que vienne l’heure de quitter notre chambre. Puis on descend une dernière fois dans le centre où l’on mange un sandwich accompagné de framboises achetées sur un marché. On fait ensuite quelques courses chez un marchand d’épices repéré la veille avant de partir vers la suite de notre voyage : les Alpujaras.