Deuxième jour à Budapest

Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !

Budapest

La deuxième journée commence mal. En effet, à 8h30, alors que nous dormons encore, un bruit de clef se fait entendre et une jeune femme entre dans la chambre. On ouvre péniblement les yeux et on la trouve plantée devant notre lit. D’an air gêné, elle commence à nous parler à l’anglais. Dans notre demi-sommeil éberlué nous comprenons que allons devoir changer de chambre, mais avant toute chose, il faut se rendre à l’accueil de l’auberge. Là-bas, on apprend que l'on sera installé dans une des chambres de l'appartement d'Alice et maman.

BudapestNous découvrons donc la troisième chambre de l’appartement. Elle est vraiment spéciale. Il faut passer par la salle de bain pour entrer, si bien que si quelqu’un prend sa douche, on est coincé soit dedans, soit dehors. Le plus drôle est qu’on peut éteindre la lumière de la salle de bain depuis notre chambre. Et bien sûr, rien ne nous empêche d’ouvrir la porte à tout moment, surtout que, souvent, les gens dans la salle de bain ne se doutent absolument pas que nous sommes derrière la porte ! Mais ce n’est pas tout, il y a la porte fenêtre qui donne dans la chambre d’Alice et maman. Nous ne pouvons pas l’ouvrir, mais le rideau étant de notre côté, il nous suffit de le pousser pour voir l’intérieur de leur chambre ! Mais l’aspect le plus étrange de la pièce vient peut-être des énormes placards neufs qui recouvrent tous les murs, alors que la chambre est petite et qu’il n’y a qu’un seul lit double… Par contre, rien n’a été fait pour véritablement condamner la porte fenêtre. Il n’aurait pourtant pas été difficile d’installer autre chose qu’un rideau translucide…

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Fin de la première journée à Budapest

Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !

BudapestIvan doit repartir, il nous indique un bus qui descend vers Pest. Nous décidons d’aller voir une des grandes rues qu’il nous a indiqué. Il est déjà 18h, je commence à désespérer pour ce qui est de mes vêtements. En effet, j’ai tout de suite remarqué en arrivant à Buda qu’il n’y avait aucune boutiques (contrairement à ce que maman avait dit). Et à cette heure là les magasins ferment. Mais en arrivant sur la Vaci Utca je découvre que là, il y a des magasins et qu’ils sont encore ouverts ! Mais le temps presse, ils vont fermer. En fait cette avenue est très « Europe de l’ouest », on y trouve des Pimkie, Gan, Benethon et autres boutiques de ce genre. Et les prix sont très chers comparés à ceux de notre rue à l’auberge. Je renonce donc vite à m’y acheter des robes (1 ou 2, car j’en ai besoin). Par contre, il me faut absolument des sous-vêtements ! Je parcours donc toutes les boutiques encore ouvertes à toute vitesse suivie de très près par Alice qui s’intéresse beaucoup à tout ça, compare les prix, calcule en euros pour savoir si ça « vaut le coup » par rapport à la France. Mais aucunes de ces grandes chaînes ne s’occupe des besoins de tous les jours : pas de petites culottes. Au bout de la rue, on tombe en face d’un magnifique bâtiment : ce sont les grandes halles que nous ne pourront malheureusement pas voir ouvertes. Nous bifurquons vers le quartier juif dont Ivan nous a dit beaucoup de bien. Et c’est en passant sous une route, dans une bouche de métro que je trouve, enfin, une boutique qui vend des culottes (ainsi que pas mal de bas qui avaient l’air plutôt intéressant). Ouf, je n’aurais pas à faire la lessive ce soir.

BudapestAu bout d’un moment, on se retrouve devant la grande synagogue. Elle est magnifique mais nous n’auront pas le temps d’y retourner pour la voir de l’intérieur : dommage, on loupe sûrement quelque chose. Dans le soleil couchant, on s’installe dans un café en face, pour se reposer un peu et boire un verre. Il est déjà tard quand on se décide à s’en aller. Ivan nous a indiqué un petit resto dans le quartier juif : le fricci papa. Après une forte concentration sur le plan et quelques minutes de marche, on le retrouve enfin, mais il est déjà fermé ! (Ils ne servent pas après 21h). Nous marchons donc encore un peu, plutôt au hasard, et nous nous retrouvons dans un restaurent italien. Heureusement, ils font pas mal de plats hongrois et l’on mange très bien. (Il aurait quand même été dommage de prendre des spaghettis carbonaras…) Le serveur est tout jeune et ne parle pas beaucoup (comme beaucoup de hongrois) mais nous est très sympathique. Comme souvent, maman donne un pourboire, mais il s’en suit un grand débat pour savoir si le service est compris ou non dans les prix (ce qui modifie considérablement le pourboire !). En sortant, on se rend compte avec surprise que l’on est juste à côtés de l’hôtel. On rentre chacun dans notre chambre : notre première journée à Budapest est terminée.

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Premier jour à Budapest, suite

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BudapestAprès manger, nous allons tout naturellement visiter l’église qui se trouve juste en face du restaurant : l'Egliqe Saint Mathias. Son architecture mélange plusieurs époques à tendance principalement gothique. Mais ce qui fait son originalité c’est que tout l’intérieur à été repeint au XIXème siècle dans un style néo-gothique art nouveau, pour rappeler l’aspect qu’elle pouvait avoir lors de sa construction.

Budapest Saint-Mathias

BudapestEn sortant, on se trouve devant des arcades depuis lesquels on peut admirer tout Budapest. On a une vue splendide sur le Danube et le parlement de l’autre côté. On prend plusieurs photos. Nous ne sommes pas les seuls, il y a de nombreux touristes asiatiques. Ils prennent même des photos d’Alice. A un moment, ils sont assis tout autours de nous et parlent en riant car nous ne comprenons pas. Ils essaient de communiquer mais on ne comprend toujours pas. Sébastien leur dit en japonais « je ne parle pas japonais », mais ils n’ont pas l’air de comprendre. « Made in Koree » lance une dame. Heureuse de pouvoir enfin tester mon coréen je dis « Anyoengha ssibnigga » (bonjour plutôt poli en coréen). Ça a énormément de succès ! Ils se mettent tous à applaudir en poussant des cris. J’arrive à dire quelques phrases pour me présenter mais comme je ne connais qu’une centaine de mots la conversation n’est pas très soutenue. Cependant, les coréens nous adorent, trouvent Alice et moi très jolies et nous prennent plusieurs fois en photo.

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BudapestEnsuite nous marchons un peu et rejoignons le palais royal dans lequel se trouvent plusieurs musées. Aujourd’hui nous avons prévu de visiter le musée de la peinture hongroise. Évidemment nous ne connaissons aucun peintre mais comme ça on peut découvrir. C’est vraiment intéressant même si je regrette sincèrement mes profs d’histoires des arts comme à chaque fois que je visite un musée. On croise à nouveau les coréens qui me saluent encore de façon très enthousiaste. Ensuite, on rejoint la place devant l’église pour le rendez-vous avec Ivan. Ce dernier arrive à bicyclette. Il nous explique que quand il vivait à Budapest, il organisait des visites à vélos pour les touristes avec une agence dont il nous donne l’adresse. Mais franchement, je me vois mal arpenter toute la ville sur un VTT avec ma petite robe et mes ballerines (bien sûr, mes autres vêtements sont dans la valise). On marche jusqu’à un café qu’il connaît, toujours dans le vieux Buda, et on s’y installe. Il parle assez bien français mais a encore quelques difficultés et mets quelques fois des mots anglais au milieu. Il nous parle de Budapest, de ce qu’il aime dans cette ville, de ces parcs, de ces rues, de son histoire… Il nous confirme que les hongrois n’aiment pas les français à cause de Clémenceau qui a démanteler la Hongrie après la première guerre mondiale (chose que les français eux ont complètement oublié, c’est à peine si on fait le rapport entre l’actuel Hongrie et l’empire Austro-Hongrois). Au café, ils font des pâtisseries, je ne résiste pas et prend un merveilleux gâteau au chocolat aromatisé juste ce qu’il faut avec des épices. Pendant que je déguste (je ne suis pas la seule, maman a prit une énorme coupe de glace), Ivan boit un café et nous indique sur un plan de Budapest tous les coins qu’il pense intéressant : les musées, les quartiers mais aussi les bains thermaux (spécialité de la ville), les bars, les restos, les rues marchandes, les pâtisseries (mmmm). Jamais nous n’aurons assez de 2 jours pour tout voir.

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