Deuxième jour à Budapest, suite 2
Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !
Les Bains Gellerts
On redescend de Buda et on prend le tramway jusqu’au grand hôtel Gellert. Nous ne sommes pas rentrés dedans, mais cet hôtel s’est construit « sur » une église ancienne qui est à l’intérieur de l’hôtel… L’absurdité du tourisme ! Derrière l’hôtel, nous trouvons la porte des bains. Le hall est grand, carrelé et coloré. Il est plein de touristes perdus et affolés. En effet, les instructions et les prix sont incompréhensibles ! Arrivé devant la caisse, maman arrive à nous prendre les billets. Il y a, à priori, 2 sortes de choses : la piscines et les bains thermaux (qui ne sont pas mixtes). Nous avons pris des billets pour la piscine mais les bains thermaux sont compris dedans…
Les cabines sont gardées par des hongroises pas très compréhensives. A chaque fois que je leur demande quelque chose, elles me répondent d’un air affligé, elles doivent me prendre pour une pauvre imbécile. On se change et on découvre la piscine. La salle est très jolie, c’est un grand bassin entouré de colonnes baroques qui descendent dans l’eau. Le tout est surplombé de petits balcons. Il y a deux bassins, la piscine normale et un bassin d’eau chaude assez agréable. Je suis coiffée d’un espèce de bonnet en plastique obligatoire qui me donne un air assez ridicule. Au bout d’un moment, on décide d’aller explorer les bains thermaux. Pour ça, on doit se séparer, car Sébastien n’est pas admis chez les femmes ! Je rentre donc seule dans les couloirs étranges des bains thermaux. Je découvre d’autres bassins chauds mais dans ceux là, il y a de grosses hongroises toutes nues qui se lavent sous les fontaines. Moi, j’ai gardé mon maillot. Je passe aussi à côté d’une file pour des massages, mais c’est payant. Ici, ce n’est plus du tout le même espace que du côté du grand bassin. On avance dans des petits couloirs pleins de vapeurs, où l’on croise toute un mélange de touristes internationaux et de hongroises habituées plus ou moins habillées, souvent recouvertes d’un drap blanc.
L’ambiance est moite, chaude et douce. Dans le fond, il y a des douches et surtout un hammam. Je m’y risque mais n’y reste pas longtemps par peur d’étouffer. Ensuite, j’arrive tout de même à me plonger dans le minuscule bassin froid.
Je ressort assez vite et retrouve Sébastien. Il n’est pas resté très longtemps dans sa partie et n’a même pas trouvé le hammam ! Il y retourne pour tester un peu plus. Puis nous montons à l’étage ou nous avons découvert les fameux bassins sur le toit. Le soleil s’est un peu levé et nous nous détendons bien au chaud dans le jacuzzi en discutant tranquillement avec maman et Alice.
Deuxième jour à Budapest, suite
Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !
Aujourd’hui, il fait bien moins beau qu’hier, il fait même froid et pluvieux. Heureusement, j’avais, dans mon sac à main, un gros pull qui me sert de veste. D’ailleurs, Alice, qui n’a aucun problème de valise, est bien moins couverte et frissonne. Sous la pluie qui nous agresse en sortant du tram, mon châle me sert de capuche. Nous sommes retournés à Buda, notre première idée étant de visiter la citadelle. Mais pour cela, il faut monter en haut d’une colline à pied, et il pleut, et on a froid. On se redirige vers le musée d’art moderne situé dans le même bâtiment que le musée de l’art hongrois. On prend un autre tram, on se perd un peu, et on arrive en fin en face du musée d’art moderne sur lequel il est inscrit : « Venez nous voir à notre nouvelle adresse bla bla bla ». Ce n’est pas notre jour. On se rabat sur le musée de l’histoire de la Hongrie (toujours dans ce même palais). On passe rapidement sur l’histoire du moyen âge et on s’attarde surtout sur le XXe siècle. On visite également l’expo d’un peintre hongrois inconnu de nous, mais très intéressant.
En sortant, on décide d’aller manger. Seb sort son guide et nous guide à travers Buda pour rejoindre le « café pierrot ». En fait, c’est un lieu assez chic, et nous avons l’air de pouilleux. Mais bon, nous avons froid et sommes attirés par les bons goulaschs chauds. Maman et moi prenons une soupe de goulasch et goûtons ensuite à une des spécialité de Buda : les crêpes fourrées aux graines de pavot. Le repas prend un certain temps, mais nous ne sommes pas pressés. Nous avons déjà fait nos plans pour cette après-midi : nous allons enfin découvrir les fameux bains hongrois. Aujourd’hui, nous allons aux bains Gellert, très célèbres, qui se trouvent à Buda, près du Danube.
Deuxième jour à Budapest
Je raconte ici mon voyage à Budapest de 3 jours effectué en mai !
La deuxième journée commence mal. En effet, à 8h30, alors que nous dormons encore, un bruit de clef se fait entendre et une jeune femme entre dans la chambre. On ouvre péniblement les yeux et on la trouve plantée devant notre lit. D’an air gêné, elle commence à nous parler à l’anglais. Dans notre demi-sommeil éberlué nous comprenons que allons devoir changer de chambre, mais avant toute chose, il faut se rendre à l’accueil de l’auberge. Là-bas, on apprend que l'on sera installé dans une des chambres de l'appartement d'Alice et maman.
Nous découvrons donc la troisième chambre de l’appartement. Elle est vraiment spéciale. Il faut passer par la salle de bain pour entrer, si bien que si quelqu’un prend sa douche, on est coincé soit dedans, soit dehors. Le plus drôle est qu’on peut éteindre la lumière de la salle de bain depuis notre chambre. Et bien sûr, rien ne nous empêche d’ouvrir la porte à tout moment, surtout que, souvent, les gens dans la salle de bain ne se doutent absolument pas que nous sommes derrière la porte ! Mais ce n’est pas tout, il y a la porte fenêtre qui donne dans la chambre d’Alice et maman. Nous ne pouvons pas l’ouvrir, mais le rideau étant de notre côté, il nous suffit de le pousser pour voir l’intérieur de leur chambre ! Mais l’aspect le plus étrange de la pièce vient peut-être des énormes placards neufs qui recouvrent tous les murs, alors que la chambre est petite et qu’il n’y a qu’un seul lit double… Par contre, rien n’a été fait pour véritablement condamner la porte fenêtre. Il n’aurait pourtant pas été difficile d’installer autre chose qu’un rideau translucide…